1976 Lancia Stratos
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Year of manufacture1976
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Chassis number829 ARO 001 611
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Lot number250
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DriveLHD
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ConditionUsed
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Number of seats2
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Location
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Exterior colourOther
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Drivetrain2wd
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Fuel typePetrol
Description
1976 Lancia Stratos HF Stradale Coupé
Chassis no. 829 ARO 001 611
A limited production 'homologation special', the Lancia Stratos is historically significant as the first car from a major manufacturer conceived specifically for rallying. The spearhead of Lancia's international rally campaign in the 1970s, the Stratos had its origins in a Fulvia-powered, mid-engined design exercise by Marcello Gandini first exhibited on Carrozzeria Bertone's stand at the 1970 Turin Motor Show. Also the work of Gandini and Bertone, the production Stratos of 1972 retained the striking 'wedge' styling of its forbear but employed the powerful Ferrari Dino 2.4-litre V6 engine. The latter was housed in a robust steel monocoque body tub clad in glassfibre coachwork.
That such a daring design actually made it into production is mainly due to Cesare Fiorio, co-founder of the HF Corse team that had become Lancia's official competitions department in 1965. Lancia was already enjoying considerable success in international rallying with modified versions of the Fulvia, but in the Stratos Fiorio saw an opportunity to create a purpose-built rally car from the ground upwards. He was an admirer of Ferrari's quad-cam V6 motor, having evaluated a Dino for rallying purposes, and Enzo Ferrari was duly persuaded to come on board as the engine supplier. The stubby, mid-engined Stratos looked nothing like a traditional rally car, but then Fiorio knew exactly what he was doing.
As befitted a car purpose built to cope with all types of rallying, the Stratos came with fully adjustable, all-independent suspension by double wishbones and coil springs, plus four-wheel disc brakes all round. With 190bhp on tap, the production road-going (Stradale) version was good for 225km/h (140mph). The works Group 4 rally cars were, of course, considerably more powerful, but reliability problems meant that success was slow to come. After its initial major victory in the 1974 Targa Florio, the Stratos went on to dominate international rallying, Lancia winning the World Rally Championship of Makes in 1975 and 1976. Works pilote Bernard Darniche triumphed twice in the world's premier drivers' competition - the European Rally Championship - in 1976 and 1977, and the Stratos helped Markku Alén to the inaugural World Drivers' Championship in 1978. Alén's season had been split between the Stratos and the FIAT 131, and it was the parent company's political decision to favour that latter, rather than any lack of competitiveness, which saw the incomparable Stratos phased out, though private entrants continued to enjoy success at international level into the early 1980s.
Its competition-focused rationale notwithstanding, the Stratos in Stradale form is surprisingly usable on the road. As one would expect of a car designed for rallying, forward visibility is excellent, enabling the driver to place the Stratos with confidence. There is ample elbowroom inside and a surprisingly generous amount of luggage space at the rear, while that bugbear of so many mid-engined designs excessive interior heat is kept under control.
Incredible as it may seem today, after the 500-or-so cars required for homologation had been completed in 1975, the vast majority remained unsold due to lack of demand. (As it happens, that crucial '500' figure was never reached, one widely circulated estimate stating that only 492 were built). Almost as soon as it ceased active competition though, the car's historic significance was recognised and prices soared.
Finished in blue with yellow seats and correct gold-painted wheels, this Stratos Stradale was delivered new in 1976 to Dr Rudolf Wiespointner of Wels, Austria, who kept the car for 23 years. In 1999 the Stratos was sold to Rudolf Bromberger of Vienna, Austria, passing to the current (third) owner in 2012. Restored circa eight years ago and rarely used since, it remains in very good condition. The paintwork is of very good quality and the panel fit, if anything, is better than new, while the engine compartment appears in very good, almost unmarked, factory-correct condition. This car retains its original engine and gearbox, which have never been rebuilt but remain in excellent condition.
Offered with French Carte Grise and an original workshop manual and sales brochure, this beautiful Stratos Stradale is a highly original and unmolested example of a mythical and supremely successful competition model from one of the most distinguished marques in motoring history.
Lancia Stratos HF Stradale coupé 1976
Châssis n° 829 ARO 001 611
Une des 492 construites
Livrée neuve en Autriche
Trois propriétaires seulement
Restaurée il y a environ huit ans
Immatriculée en France
Modèle d'homologation construit en série limitée, la Lancia Stratos est d'importance historique en tant que première voiture d'un grand constructeur conçue spécialement pour le rallye. Fer de lance de l'équipe de rallye de Lancia dans les années 1970, la Stratos trouvait ses origines dans un exercice de style de Marcello Gandini à moteur central Fulvia, dévoilé sur le stand de la Carrozzeria Bertone au salon de Turin en 1970. La Stratos de série de 1972, elle aussi due à Gandini et Bertone, reprenait l'étonnante carrosserie « en coin » de sa devancière, mais recevait le puissant V6 2,4 litres Ferrari Dino. Celui-ci était logé dans robuste caisson à structure monocoque enrobé dans une carrosserie en fibre de verre.
Qu'un concept aussi osé ait pu être mis en production est en grande partie dû à Cesare Fiorio, co-fondateur de l'écurie de course HF Corse, devenue le département compétition officiel de Lancia en 1965. Lancia connaissait déjà un succès international considérable en rallye avec des versions modifiées de la Fulvia, mais avec la Stratos Fiorio vit une occasion de créer un modèle conçu spécialement pour le rallye à partir d'une feuille blanche. Il admirait le V6 Ferrari quatre arbres, ayant essayé une Dino en rallye, et Enzo Ferrari fut dûment persuadé de devenir fournisseur de moteur. La Stratos râblée à moteur central ne ressemblait en rien à une voiture de rallye traditionnelle, mais Fiorio savait exactement ce qu'il faisait.
En tant que voiture conçue exclusivement pour tous types de rallyes, la Stratos recevait une suspension indépendante entièrement ajustable, avec double triangulation, ressorts hélicoïdaux et freins à disque aux quatre roues. Avec 190 ch, la version routière de série (Stradale) atteignait 225 km/h. Les Groupe 4 rallye d'usine étaient bien sûr beaucoup plus puissantes, mais le succès tarda à venir en raison de problèmes de fiabilité. Après sa première victoire majeure à la Targa Florio en 1974, la Stratos domina la scène du rallye international, remportant le championnat du monde des rallyes en 1975 et 1976. Le pilote d'usine Bernard Darniche triompha à deux reprises dans le championnat d'Europe des rallyes, en 1976 et 1977, et la Stratos permit également à Makku Alen de remporter le premier titre de champion du monde des conducteurs en 1978. Alen avait partagé la saison entre la Stratos et la Fiat 131, et ce fut la décision politique de la société-mère de favoriser cette dernière, plutôt qu'un manque de compétitivité qui vit l'incomparable Stratos réformée et livrée aux plotes privés qui continuèrent à remporter de jolis succès au niveau international au début des années 1980.
Malgré sa vocation essentiellement sportive, la version Stradale de la Stratos est étonnamment agréable sur route. Comme on pouvait s'y attendre sur une voiture conçue pour le rallye, la visibilit est excellente, permettant au conducteur de placer la Stratos en toute confiance. Il y une généreuse place aux coudes et un étonnant volume de rangement pour les bagages à l'arrière, tandis que le défaut de si nombruese voiture à moteur central, la chaleur dans l'habitacle est ici maintenu sous contrôle.
Aussi incroyable que cela puisse paraître aujourd'hui, une fois que les 500 voitures (environs) requises pour l'homologation furent achevées en 1975, la majorité restèrent invendues en raison du manque de clients. (En fait le chiffre crucial des 500 ne fut jamais atteint, une estimation largement partagée circule faisant état de 492 exemplaires construits). Presque aussitôt après avoir arrêté la compétition l'importance historique de la voiture fut reconnue et les prix montèrent.
Bleue à sièges jaunes avec ses jantes dorées conformes, cette Stratos Stradale a été livrée neuve en 1976 au Dr Rudolf Wiespointner de Wels, en Autriche qui la conserva 23 ans. En 1999, la Stratos fut vendue à Rudolf Bromberger de Vienne, en Autriche, passant à son actuel (et troisième) propriétaire en 2012. Restaurée il y a environ huit ans et rarement utilisée depuis, elle est restée en très bon état. La peinture est de très bonne qualité et l'alignement des panneaux en tout état de cause est meilleur que neuf, alors que le compartiment moteur est très propre, presque sans traces en parfait état et conforme à sa sortie d'usine. Cette voiture conserve son moteur et sa boîte d'origine qui n'ont jamais été refaits, mais sont en excellent état.
Vendue avec sa carte grise française, ses brochures de vente et son manuel d'atelier originaux, cette magnifique Stratos Stradale est globalement entièrement d'original, exemplaire intact d'un modèle de compétition mythique à l'impressionnant palmarès de l'une des marques les plus raffinées de l'histoire de l'automobile.