1969 Lamborghini Islero S Coupé
Chassis no. 6390
Engine no. 2818

"This may well become the nicest to drive and the most consistent in behaviour of all Lam-bos." - Car magazine on the Islero.

Launched at the Geneva Salon in 1968, the Islero was a development of the 400 GT 2+2, which was itself derived from Ferruccio Lamborghini's first production car, the Tour-ing-styled 350 GT of 1964. Launched at the 1964 Geneva Motor Show, the 350 GT was the work of three of Italy's most illustrious automobile engineers, featuring a glorious 3.5-litre, four-cam V12 designed by Giotto Bizzarrini, which was housed in a tubular chassis devel-oped by Gian Paolo Dallara and Paolo Stanzani. The 350 GT's four camshafts and all-independent suspension meant that it upstaged the best that Ferrari offered at the time. After a slow start production soon picked up, with 131 350 GTs being completed before the arrival of the 400 GT and 247 of the latter before it was superseded by the Islero.
The Islero's square-tube chassis was based on that of its predecessors, though with wider track to accommodate fatter rubber, while its elegantly understated coachwork was styled by ex-Touring personnel led by Mario Marazzi. The model was named after the legendary bull that had killed Spain's best matador, 'Manolete'. Housed beneath an impressively low-slung bonnet, Lamborghini's 4.0-litre V12 engine was carried over from the 400 GT and produced 320bhp initially, 350bhp in later Islero S form. The latter appeared in 1969 after 125 cars had been completed and could be distinguished by its flared wheelarches, vented front wings and a revised interior with more supportive seats and improved instruments and switch gear. Improvements were also made to the suspension and brakes.

Car magazine's test Islero achieved a true 157mph (252km/h) back in 1969, proving as quiet and stable at its maximum as at 130mph (209km/h). It was also startlingly quick off the mark, hitting 60mph (96km/h) in 5.9 seconds and hurtling to 100mph (161km/h) in 13.7 - outstanding figures even today. Around the Neapolitan back-roads the Islero demonstrated an agility and sureness of foot which belied its role as a Grande Routière. Despite an impeccable pedigree, the Islero, only 225 of which were manufactured between 1968 and 1969, is today the most overlooked of Lamborghini's early front-engined cars.

One of the 100 more powerful and improved 'S' models made, this matching-numbers example was sold new to Livio Scandolera, a former Resistance hero living in the South of France. His nephew, Noël Ferrando inherited the Lamborghini on his uncle's death in 2012. The following year Mr Ferrando sold the car, which was in need of restoration, to Mr Cyril Sayegh. At that time the odometer reading was 44,900 kilometres.
The Islero was then treated to an extensive mechanical restoration by marque specialists Ateliers Ares in Grigny, including rebuilds of the engine and gearbox, refurbishment of the bodywork, and a complete repaint. The restoration was completed in 2016 and the following year the Lamborghini was acquired by Société Poujol Invest. Further works carried out have included reconditioning the shock absorbers and brake master cylinder; recharging the air conditioning system; and detailing by Auto Spa (in May 2019).

Finished in light green with original beige leather interior, the latter boasting new carpets and its original Voxson stereo, the car is offered with the last French Carte Grise and clean Contrôle Technique; service invoices for the last 10 years; and the most recent appraisal. Carried out by expert Stephane Bonoron in May 2019, the aforementioned appraisal concludes that this Islero is in very good condition in every respect: mechanicals, bodywork, and interior all being judged satisfactory.   

1969 Lamborghini Islero S coupé
Châssis n° 6390
Moteur n° 2818

• Une des 100 Islero S produites
• Numéros châssis et moteurs concordants
• Livrée neuve en France
• Seulement quatre propriétaires
• Restauration par un spécialiste de la marque entièrement documentée
• Immatriculée en France

« Elle pourrait bien devenir la plus agréable à conduire et la plus cohérentes en comportement de toutes les Lambo. » - le magazine Car à propos de l'Islero.

Lancée au Salon de Genève en 1968, l'Islero était dérivée de la 400 GT 2+2, qui elle-même dérivait de la première voiture de série de Ferruccio Lamborghini, la 350 GT de 1964, carrossée par Touring. Dévoilée au Salon de Genève en 1964, la 350 GT était l'œuvre de trois des plus illustres ingénieurs automobiles d'Italie, doté d'un V12 3,5 litres à quatre arbres à cames en tête conçu par Giotto Bizzarrini, installé dans un châssis tubulaire mis au point par Gian Paolo Dallara et Paolo Stanzani. Le quatre arbres de la 350 GT et sa suspension indépendante aux quatre roues dépassaient tout ce que Ferrari offrait à l'époque.
Après un lent démarrage, la production de la 350 GT atteignait 131 exemplaires à l'arrivée de la 400 GT et de ses 247 unités, avant que cette dernière ne soit remplacée par l'Islero.

Le châssis de tubes carrés de l'Islero était basé sur celui de sa devancière avec des voies plus larges pour recevoir des pneus plus gros, tandis que son élégante carrosserie sous-estimée était signée par des anciens de chez Touring, sous la direction de Mario Marazzi. Le modèle recevait le nom du légendaire taureau qui avait tué Manolete, le meilleur matador d'Espagne. Logé sous un impressionnant capot plat, le V12 4 litres de Lamborghini était une évolution de celui de la 400 GT et développait 320 ch à l'origine et 350 ch dans l'Islero S. Cette dernière, dévoilée en 1969 après que 125 voitures aient été construites, se distinguait par ses bourrelets de passages de roue, ses ouïes d'ailes et son intérieur avec des sièges offrant un meilleur maintien, des instruments améliorés et de nouveaux interrupteurs. Des améliorations avaient également été apportées à la suspension et aux freins.

L'essai de l'Islero par le magazine Car établissait une vitesse de 157 mph (252 km/h) en 1969, se révélant aussi silencieuse et aussi stable à son maximum qu'à 130. Elle était aussi particulièrement nerveuse, atteignant 60 mph (96 km/h) en 5,9 secondes et montant à 100 mph (161 km/h) en 13,7 secondes, des chiffres impressionnants encore aujourd'hui. Sur les petites routes napolitaines l'Islero montrait une agilité et une précision en contradiction avec son image de grande routière. Malgré son enviable pedigree, l'Islero, dont seulement 225 exemplaires furent construits entre 1968 et 1969, est aujourd'hui l'une des Lamborghini à moteur avant les plus recherchées.

Cet exemplaire à numéros concordants, un des 100 modèles S amélioré et plus puissant, a été vendu neuf à Livio Scandolera, un héros de la résistance vivant dans le sud de la France. Son neveu, Noël Ferrando hérita de la Lamborghini à la mort de son oncle en 2012. L'année suivante M. Ferrando vendit la voiture qui avait alors besoin d'une restauration, à M. Cyril Sayegh. À l'époque le compteur affichait 44 900 kilomètres.

L'Islero subit alors une restauration mécanique par les Ateliers Ares de Grigny, un spécialiste de la marque, incluant la réfection du moteur et de la boîte, la rénovation de la carrosserie et une peinture complète. La restauration fut achevée en 2016 et l'année suivante, la Lamborghini était acquise par la société Poujol Invest. Des travaux complémentaires ont concerné la rénovation des amortisseurs et du maître-cylindre, l'entretien du système d'air conditionné et d'autres détails par Auto Spa (en mai 2019).

Vert clair avec intérieur d'origine en cuir beige, doté de nouveau tapis de sol et de sa stéréo d'origine Voxson, la voiture est vendue avec sa dernière carte grise française et son contrôle technique, ses factures d'entretien des dix dernières années et sa plus récente évaluation. Effectuée par l'expert Stéphane Bonoron en mai 2019, cette évaluation conclut que cette Islero est en très bon état sous tous ses aspects, mécanique, carrosserie et intérieur, tous jugés satisfaisants.