• Year of manufacture 
    1969
  • Car type 
    Coupé
  • Electric windows
    Yes
    Climate control
    Yes
  • Drive 
    LHD
  • Condition 
    Restored
  • Exterior brand colour 
    Verde Chiaro
  • Interior colour 
    Black
  • Interior brand colour 
    Nero
  • Number of doors 
    2
  • Number of seats 
    4
  • Location
    France
  • Exterior colour 
    Green
  • Gearbox 
    Manual
  • Drivetrain 
    2wd
  • Fuel type 
    Petrol

Description

La Ferrari 365, dont le nom fait référence à la cylindrée unitaire, prit la succession de la, ou plus exactement, des 330. Présentée au Mondial de l’Auto à Paris en octobre 1967, ce ne fut que l’année suivante que les premières livraisons du coupé 4 places eurent lieu. Esthétiquement, Pininfarina resta dans un coup de crayon typique des années 60, s’inspirant de la 500 Superfast ainsi que de son propre travail réalisé sur la 330 GTC, spécialement construite pour la Princesse de Réthy. Du point de vue de la longueur, cette 2+2 en impose. Autant par son immense capot fuyant que par sa gigantesque malle arrière, destinée à recevoir comme il se doit les affaires de ses quatre occupants. La tradition des très longs pots d’échappement est respectée et si l’avant est presque un copier/coller de celui de la Superfast (feux, pare-chocs, grille), l’arrière est plus spécifique à la nouvelle 365, malgré le rappel des trois feux ronds. C’est en particulier de profil qu’elle se démarque le plus afin que les deux passagers du fond jouissent d’une habilité acceptable et puissent endurer des voyages sur de longues distances.

A l’intérieur, même si tout n’est pas parfait, l’impression de luxe est indéniable grâce notamment à l’omniprésence de cuir et de bois. Cette Ferrari 365 GT est née pour emmener le plus rapidement possible et dans un maximum de confort, une petite famille. Et ça, elle le fait à merveille… Les équipements présents trahissent le pedigree de l’auto et sont pour l’époque stupéfiants. Grande première sur une Ferrari, la climatisation (bi-zone !) et la direction assistée étaient fournies de série afin de satisfaire les desiderata des clients américains. La console centrale est très chargée et demande une lecture attentive du manuel d’utilisation pour s’approprier comme il se doit toutes les fonctions disponibles. En plus des nombreux boutons à portée de main du conducteur, se trouvent huit cadrans ayant chacun leur utilité. Ampèremètre, compte-tours, température d’huile ou bien thermomètre, tout est là pour connaître l’état de santé de la mécanique.

Alimenté par trois carburateurs inversés à double corps Weber 40 DF/1, le V12 de la Ferrari 365 GT est un dérivé du Colombo qui avait été réalésé à 4 litres sur les 330. L’alésage passe sur cette nouvelle version de 77 à 81 mm sans que la course ne change. 400 cm3 de cylindrée sont ainsi obtenus pour ce « quatre arbres », aboutissant à 20 chevaux et une trentaine de Nm supplémentaires. C’est à ce moment précis la Ferrari de route la plus puissante, la 500 Superfast n’étant restée au catalogue que durant l’année 64. Ce nouveau moteur qui répond au nom de code Type 245 ne déçoit pas par la sonorité qu’il dégage. Les performances annoncées de la Ferrari 365 GT étaient impressionnantes pour l'époque, spécialement pour une voiture capable de transporter quatre personnes. Plus de 240 km/h de vitesse de pointe et le kilomètre départ-arrêté exécuté en 27 secondes pourraient aujourd’hui encore servir de référence à pas mal de berlines survitaminées. La souplesse du 12 cylindres est un modèle du genre et donne une immense impression de réserve à n’importe quel régime. Cette mécanique d’exception est suppléée par une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports, d’origine ZF.

La 365 GT 2+2 sera surnommée "Queen Mary" par le magazine Road & Track compte tenu de sa taille imposante, surnom qui lui reste encore.

801 exemplaires du coupé Ferrari 365 GT 2+2 ont été produits.

La voiture que nous proposons est en très bel état de présentation et de fonctionnement, vendue neuve par S.A.V.A.F importateur en suisse à l'époque, elle fut ensuite la propriété de Monsieur Camellini en Italie qui en a entreprit la restauration il y a 30 ans par l'usine pour la mécanique et par les fameux ateliers BRANDOLI pour la carrosserie pour un montant total de plus de 85 millions de lires....

Née Verde Chiaro intérieur Noir, elle est toujours dans sa combinaison de couleur d'origine et ses numéros sont concordants.

La peinture est de belle qualité, les alignements sont très bons.

En mécanique, la voiture fonctionne parfaitement. Le 12 cylindres s'ébroue facilement, les montées en régime sont franches et sans à-coups. La boite fonctionne bien et n'accroche pas.

Cette auto est visible dans nos locaux sur rendez-vous.

Reprise et financement possible.

Crédits photos Kevin von Campenhout pour Eleven Cars.