1934 Citroën Kégresse P17E Military Half-track
Chassis no. 10629

A curious mixture of romantic visionary and practical businessman, André Citroën knew a promising invention when he saw one. While travelling through Poland at the age of 22, he had visited a foundry where they were using an unfamiliar type of gearwheel with V-shaped teeth. He immediately recognised the potential of this design and bought the patent, setting up André Citroën & Cie in the rue Saint-Denis near the Gare du Nord to develop a way of manufacturing his new double-helical gears.
Turning to motor car production after WWI, Citroën acquired the sole rights to an ingenious form of caterpillar-track drive system that had been invented by engineer Adolphe Kégresse. French-born Kégresse had developed the idea at the behest of his erstwhile employer, Czar Nicholas II, who had wanted a means of adapting his cars to drive across deep snow. Rather than use the heavy steel hinged plates of a conventional crawler tractor, Kégresse devised a lightweight system that employed rubber bands running around bogies driven from the rear axle. Patents were filed in Russia and France, and by the time The Great War broke out, the 'Système Kégresse' had been perfected.

Returning to France after the Revolution, Kégresse was introduced to André Citroën, who immediately recognised the potential of his invention and purchased the sole rights, setting up Société Citroën-Kégresse-Hinstin to develop and manufacture it. One of the Kégresse system's major advantages was the fact that it did not require a vehicle of great power, and initial tests were conducted using an adapted B2 model of 10CV. These autochenilles (chenille = caterpillar) were an immediate success, finding employment throughout Europe in farming, forestry and a variety of military applications.
This swift acceptance was due in no small part to the various publicity stunts dreamt up to demonstrated their remarkable off-road capabilities, one of which involved a Citroën Kégresse towing a 3.5-ton maison roulante (literally: 'mobile home') up a 106m high sand dune. Of greater significance though, was the crossing of the Sahara Desert during the winter of 1922/23 by an expedition of five Citroën Kégresse B2s, thus establishing the viability of an overland route for motor transport from Algeria to French Equatorial Africa. The five little cars completed the 3,000-mile journey from Touggourt to Timbuktu in an astonishing 21 days, a mere fraction of the time taken by a camel train.

This Kégresse P17E was ordered by the French war ministry in December 1933, it is by consequence a 1934 model which started its life in the French army.
Sadly, nothing is known of the history of this Citroën Kégresse, which has been kept in storage since its acquisition by the vendor. Re-commissioning will be required before further use.

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1934 Citroën Kégresse P17E half-track militaire
Châssis n° 10629

• Premier véhicule half-track utilisabe
• Aux mains de l'actuel propriétaire depuis environ 2013
• Remisé depuis son acquisition
• Demandera une remise en route

Curieux mélange de visionnaire romantique et homme d'affaire pragmatique, André Citroën savait reconnaître une invention prometteuse quand il en voyait une. Alors qu'il voyageait en Pologne à l'âge de 22, il avait visité une fonderie où était usinée un type d'engrenage inhabituel avec des dents en forme de V. Il vit immédiatement le potentiel du concept et en acheta le brevet, qui lui permit de mettre sur pied André Citroën & Cie, rue Saint-Denis, près de la gare du Nord afin de développer l'usinage de son nouvel engrenage double-hélicoïdal.
Se tournant vers la production de véhicules automobiles après la première guerre, Citroën acquit les droits d'un ingénieux système de déplacement sur chenilles, inventé par l'ingénieur Adolphe Kégresse. Français de naissance, Kégresse avait développé l'idée à la demande de son ancien employeur, le tsar Nicolas II, qui voulait un moyen de transformer sa voiture afin de se déplacer dans la neige. Au lieu de faire appel au vieux principe des lourds patins en métal d'un engin chenillé conventionnel, Kégresse imagina un système léger utilisant des rubans de caoutchouc roulant sur des bogies entrainés par l'essieu arrière. Les brevets étaient déposés en Russie et en France, et au moment où la Grande Guerre éclata, le système Kégresse avait été perfectionné.

De retour en France après la Révolution, Kégresse fut présenté à André Citroën, qui reconnut immediatelment le potentiel de son invention et en acheta les droits, mettant sur pied la société Citroën-Kégresse-Hinstin pour la développer et la mettre en production. L'un des avantages essentiel du système de Kégresse était le fait qu'il ne requérait pas un véhicule de grande puissance et les premiers essais furent effectués en utilisant un modèle B2 de 10 CV transformé. Ces autochenilles connurent un succès immédiat, trouvant leur emploi dans les fermes, les forêt et les applications militaire à travers toute l'Europe.
Cette rapide acceptation était en grande partie due aux acrobaties filmées dans différentes publicités pour démontrer les remarquable aptitudes en hors piste, l'une d'elle montrant une Citroën Kégresse qui tirait une maison roulante de 3,5 tonnes sur une dune de 106 m de haut. Toutefois, la plus significative était la traversée du Sahara au cours de l'hiver 1922/1923 par une expédition de cinq Citroën Kégresse B2, prouvant la viabilité du transport par route de l'Algérie à la France d'Afrique Équatorial. Les cinq petites voitures accomplirent le trajet de 3 000 miles (4 828 km) de Touggourt à Tombouctou en 21 jours, une petite fraction du temps que met une caravane de dromadaires.

Cette Citroën Kégresse P17E fut issue d'un marché public passé avec le ministère français de la guerre en décembre 1933. Il s'agit donc d'un millésime 1934 ayant commencé sa vie dans les forces armées françaises.
Malheureusement, on ne sait rien de l'histoire de cette Citroën Kégresse, qui a été remisée depuis son acquisition par le vendeur. Une remise en route sera nécessaire avant de pouvoir l'utiliser.

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