• Year of manufacture 
    1939
  • Chassis number 
    57751
  • Engine number 
    542
  • Lot number 
    557
  • Reference number 
    27987_557
  • Condition 
    Used
  • Location
    France
  • Exterior colour 
    Other

Description

1939 Bugatti Type 57 Cabriolet Project
Chassis no. 57751
Engine no. 542

"The car sped along at 80mph with the comfort and quietness one associates with the Type 57... We were quite willing to believe that Jean Bugatti has achieved the 435 kilometres to Paris in just under (3½) hours in the Type 57 - an average of 77mph..." - Motor Sport, May 1939.

By the early 1930s Ettore Bugatti had established an unrivalled reputation for building cars with outstanding performance on road or track; the world's greatest racing drivers enjoying countless successes aboard the Molsheim factory's products and often choosing them for their everyday transport. Because of its lengthy run of success, Ettore Bugatti remained stubbornly committed to his single-cam engine, only adopting the more advanced double-overhead-camshaft method of valve actuation, after much prompting by his eldest son Jean, on the Type 50 of 1930. From then on Jean Bugatti took greater responsibility for design, his first car being the exquisite Type 55 roadster, a model ranking among the finest sports cars of the 1930s. He followed that with a design of equal stature, the Type 57. A larger car than the Type 55, the Type 57 was powered by a 3.3-litre, double-overhead-camshaft straight eight of modern design housed in Bugatti's familiar Vintage-style chassis. Showing the strong influence of Jean Bugatti, it at last gave the marque a civilised Grande Routière to match those of rivals Delage and Delahaye.

The Type 57 attracted coachwork of the finest quality executed in a startling variety of styles but was no mere rich man's plaything, as evidenced by two outright wins at Le Mans; proof, if it were needed, that ancestral virtues had not been abandoned when creating a car fit to rank alongside Rolls-Royce or Bentley. Its success is revealed by the production figures: some 670-or-so examples of all Type 57 models were produced between 1934 and 1940, and the post-war Type 101 was based on its chassis. However, although many Type 57s were fitted with bespoke bodies, the most popular coachwork was built to Jean Bugatti's designs by the marque's preferred carrossier, Gangloff of Colmar, just a few miles from the Bugatti works at Molsheim. Factory offerings on the Type 57 chassis included the Galibier four-door saloon, Stelvio cabriolet, four-seater Ventoux coupé, and two-seater Atalante faux cabriolet (coupé).
The Type 57 in all its forms attracted discerning owners who were only satisfied with the best, among them speed king Sir Malcolm Campbell. Himself the owner of a Type 57, he wrote: "If I was asked to give my opinion as to the best all-round super-sports car which is available on the market today, I should, without any hesitation whatever, say it was the 3.3 Bugatti... it cannot fail to attract the connoisseur or those who know how to handle the thoroughbred. It is a car in a class by itself." Indeed, Bugatti historian Hugh Conway even went so far as to described the Type 57 as "the most celebrated non-racing car that Bugatti ever produced".

This Bugatti Type 57, number '57751', was produced as a rolling chassis with engine in December 1938 for the Bugatti agent Créquy et Cornette in Lille, whose client's name was Mignot. It is an example of the Series 3, the most developed and refined of the Type 57 chassis. The car was duly completed with a factory Galibier saloon body on 9th May 1939 and delivered four days later. The Bugatti's wartime history is not known but the car was registered on 18th July 1945 in the department of Nord. One year later it was re-registered as '5385-YC7' for Marie Louise Ansalin de la Moyère in Montfermeil, Seine et Oise.
Registered in the Seine department as '58810-RQ' on 9th December 1947, the car then spent several years off the road in storage before ending up in the possession of Jacques Lelire in Toulon. The Galibier body was removed and placed on another car. A new body in the style of the British coachbuilder Corsica was made for '57751'.

Subsequently this car's identity became confused with that of another Bugatti (a not uncommon occurrence) but all numbers on the car are compatible with '57751' and clearly the '49' on the authentic chassis plate is an over-stamping (see Bugatti Registry extract on file).
Believed to have covered only some 30,000 kilometres in its lifetime, the Bugatti is offered as an incomplete rolling chassis together with a quantity of non-original body parts. The chassis was restored recently and is presented in excellent condition. Offered with Netherlands registration papers, this Type 57 is a potentially most rewarding project for the Bugatti enthusiast.

Please note that the body parts shown on the pictures will need to be collected after the sale, at the SNC Marcadier Freres workshop in Fléac.

1939 Bugatti Type 57 cabriolet projet
Châssis n° 57751
Moteur n° 542

• Châssis et moteur à numéros concordants
• Livrée neuve en France
• Berline Galibier à l'origine
• Carrosserie cabriolet style Corsica
• Vendue pour achever sa restauration

« La voiture file à 130 km/h avec la douceur et le confort qu'on est en droit d'attendre d'une Type 57... Nous sommes prêts à croire que Jean Bugatti a parcouru les 435 kilomètres vers Paris en moins de trois heures et demie avec sa Type 57 – une moyenne de 124 hm/h... » Motor Sport, mai 1939.
Au début des années 1930, Ettore Bugatti avait acquis une réputation sans précédent avec ses voitures aux performances éblouissantes, tant sur route que sur circuit. Les plus grands pilotes de course du monde remportaient de nombreux succès à bord des productions de l'usine de Molsheim et les choisissaient aussi souvent comme moyen de transport quotidien. Du fait de la longévité de son succès, Ettore Bugatti s'était obstinément attaché à ses moteurs à simple arbre à cames, n'adoptant le système de contrôle des soupapes par double arbre à cames, plus moderne, qu'après les incitations répétées de son fils ainé Jean, sur la Type 50 de 1930. À partir de là, Jean prit une part de plus en plus importante dans la conception des modèles, sa première création étant le superbe roadster Type 55. Il fut suivi d'un modèle de la même trempe, la Type 57. Plus grande que la Type 55, la Type 57 adoptait un moteur à huit cylindres en ligne à double arbre à cames en tête de 3,3 litres très moderne, logé dans un châssis Bugatti, plus traditionnel. La gamme témoignait de la grande influence de Jean et offrait enfin une grande routière civilisée capable de concurrencer les Delage et Delahaye.

La Type 57 reçut des carrosseries de la meilleure qualité, construites dans une grande variété de styles, mais ce n'était pas un simple « jouet de riche », comme en attestent ses deux victoires aux 24 Heures du Mans. La preuve, s'il en fallait une, que les gênes ancestraux n'avaient pas été abandonnés en créant cette voiture capable de concurrencer les Rolls-Royce et Bentley. Les chiffres de production témoignent de son succès. Quelques 670 exemplaires de Type 57, tous modèles confondus, furent produits entre 1934 et 1940 et la Type 101 d'après-guerre reprenait le même châssis. Bien que de nombreuses Type 57 aient été carrossées sur mesure, les carrosseries les plus populaires étaient construites sur des dessins de Jean Bugatti par le carrossier attitré de la marque, Gangloff de Colmar, situé à quelques kilomètres des usines de Molsheim. Les modèles d'usine sur le châssis type 57 étaient la berline quatre porte Galibier, la cabriolet Stelvio, le coupé quatre places Ventoux et le faux cabriolet (coupé) deux places Atalante.

La Type 57 sous toutes ses formes attira des clients avertis qui ne se satisfaisaient que de ce qui se fait de mieux, parmi lesquels le roi de la vitesse, Sir Malcolm Campbell. Lui-même propriétaire d'une Type 57, il écrivait : « si on me demandait quelle est actuellement la meilleur sportive toutes qualités confondues disponible sur le marché aujourd'hui, je dirais sans aucune hésitation, que c'est la Bugatti 3,3 litres... Elle ne manquera pas d'attirer les connaisseurs ou ceux qui savent manier un pur sang. C'est une voiture d'une classe à part ». Hugh Conway, l'historien de Bugatti, allait même plus loin, décrivant la Type 57 comme « la plus fameuse des Bugatti de route jamais produite ».

Cette Bugatti Type 57, numéro 57751, a été construite sous forme de châssis roulant avec moteur en décembre 1938 pour l'agent Bugatti Créquy et Cornette de Lille, dont le client était M. Mignot. C'est un exemplaire de la 3e série, le plus achevée et raffinée des châssis de Type 57. La voiture fut terminée avec une carrosserie d'usine berline Galibier le 9 mai 1939 et livrée quatre jours plus tard. L'histoire de la Bugatti pendant la guerre n'est pas connue, mais la voiture fut immatriculée le 18 juillet 1945 dans le département du Nord. Un an plus tard, elle fut immatriculée sous le numéro 5385-YC7 pour Marie-Louise Ansalin de la Moyère à Montfermeil, en Seine-et-Oise.

Immatriculée dans le département de la Seine sous le numéro 58810-RQ le 9 décembre 1947, la voiture passa alors plusieurs années loin de la route, remisée avant de devenir la possession de Jacques Lélièvre à Toulon. La carrosserie Galibier fut démontée et placée sur une autre voiture. Une nouvelle carrosserie fut construite dans le style du carrossier britannique Corsica pour 57751.
Par la suite, l'identité de cette voiture fut confondue avec celle d'une autre Bugatti (ce qui n'est pas rare) mais tous les numéros de la voiture sont cohérents avec 57751 et il est clair que le numéro 49 sur la plaque de châssis authentique est un sur-marquage (voir l'extrait du registre Bugatti au dossier).
Censée n'avoir parcouru que 30 000 kilomètres au cours de sa vie, la Bugatti est vendue comme châssis roulant incomplet avec tout un lot de pièces de carrosserie non originales. Le châssis a été restauré récemment et se présente en excellent état. Vendue avec ses papiers d'immatriculation hollandaise, cette Type 57 fera un projet de reconstruction gratifiant pour un passionné de Bugatti.

Les pièces de carrosserie visibles sur les photos seront à récupérer, après la vente, à l'atelier SNC Marcadier Frères à Fléac.


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