Disponible chez Mecanicus

L'histoire :

Reine incontestée des tricorps sportives, la BMW M3 est un mythe intemporel. Née en 1985, la E30 première du nom fut développée par la branche Motorsport de la firme bavaroise sur la base de la série 3. Le but ? La compétition, encore et toujours. Inutile de rappeler les origines de l’explosion du fabricant à l’hélice dans les années 60. C’est au rythme du succès populaire du tourisme que les TiSA ont fait comprendre les intentions et les capacités de BMW. La réputation va définitivement se forger au début des années 70, avec une certaine 3.0 CSL. La légendaire Batmobile va complètement dominer la concurrence, faisant des 3.0 CSi et CSL un véritable succès commercial. La M3 E30 prit naturellement le flambeau, entraînant avec elle les adolescents émerveillés et les grands enfants ayant grandi au son des six cylindres emmenés par les Hans Joachim Stuck, Toine Hezemans, Niki Lauda ou James Hunt. Bien que l’E30 fut pourvue d’un quatre cylindres, l’enveloppe était clairement un hommage à l’E9. Une gueule de GT maquillée en petit tricoprs, quatre phares ronds jaunes, une ligne tendue, un shark nose - certes moins prononcé, un galbe séduisant et un couple à tuer les 911. Telle était la recette. Une fois encore le succès fut à la clé, accompagné de souvenirs mémorables d’un âge d’or fantasmagorique du tourisme que fut le DTM de la fin des années 80. Quand vint alors le temps de passer le flambeau, le quatre prit sa retraite - bien méritée. Et pour le plus grand bonheur des Behemistes, le six cylindres fit son come-back. Ainsi naquit l’E36, première M3 équipée d’un six en ligne, assumant pleinement l’héritage doré du CSL. Celle qui sera surnommée la mangeuse de Porsche - une vraie M3 - trancha indéniablement avec ses grandes sœurs. Au diable les ailes larges, les phares ronds, les muscles et le caractère affirmé et presque trop affiché (c’est aussi pour cela qu’on aime les E30).
Avec l’E36, place à la sobriété, la modernité, la sensualité - toute proportion gardée, évidemment… Phares carrés, bas de caisse élargis - typique de l’époque et jantes de 17 pouces d’une élégance rare, l’E36 se distingue dans les détails des 318 et 325. Il faut dire qu’à l’époque, les puristes n’avaient pas manqué de faire remarquer la presque trop sobriété de la nouvelle M3. Alors comment donc les calmer ? Les mettre au volant bien-sûr. Le chant du six cylindres aura toujours raison des sceptiques, et ce sans parler de la conduite. 3.0 litres puis 3.2 litres, la M3 ne perdra point son âme, loin de là. Le six cylindres à double personnalité aura raison de quiconque le foulera. Le tempérament calme et presque silencieux à bas régime tranche rigoureusement avec la démence symphonique, un “trouble aiguë" de la zone rouge, hurlement virale à vous griser de plaisir. Une allonge qui rappelle pourquoi le Straight Six existe et pourquoi celui de Béhème excelle : une pêche de boxeur à vous mettre K.O en un coup. C’est aussi cela une M3.

Notre auto :

Il s’agit de l’une des 1403 M3 3.0 Cabriolet produites. L’auto date de 1995 (dernière année de production des 3.0 litres). Il s’agit d’un modèle allemand, totalisant 150.000 kilomètres. Elle a connu trois propriétaires, le premier en Allemagne, le second au Luxembourg et le dernier en France. Elle a pour particularité d’être un modèle Individual, personnalisé dans une configuration rare, élégante et certainement unique : une robe couleur “Vert Sapin”, un intérieur cuir dit “Nappa Gaucho” et des moquettes couleurs Vert Mexico. La capote est en bon état, à noter de légères traces dues à l'âge de l’auto. Le Hardtop est en très bon état.

L’auto possède son carnet d’entretien à jour, sa documentation d’origine ainsi que le double des clés. De nombreuses factures sont disponibles. Les coussinets de bielles ont été faits, la mécanique est à jour. À noter les frais récents : ciel de toit, passage de siège conducteur, calorstat, le régulateur de pression d'essence ainsi qu’un lustrage complet.

Exemplaire recherché de par sa condition et sa configuration rare, élégante et quasi unique (les vert sur les M3 sont très prisés). Bien qu’elle soit moins puissante que la 3.2, elle reste la première M3 équipée d’un 6 cylindres et fût moins produite que la 3.2.

Available from Mecanicus

The story :

The undisputed queen of the sporty three-boxes, the BMW M3 is a timeless myth. Born in 1985, the first E30 was developed by the Motorsport branch of the Bavarian firm on the basis of the 3 series. The aim ? Competition, again and again. There is no need to recall the origins of the explosion of the manufacturer in the 1960s. It is with the rhythm of the popular success of the tourism that the TiSA made understand the intentions and the capacities of BMW. The reputation was definitely forged in the early 1970s, with a certain 3.0 CSL.
The legendary Batmobile would completely dominate the competition, making the 3.0 CSi and CSL a real commercial success. The M3 E30 naturally took over, bringing with it the amazed teenagers and big kids who had grown up with the sound of six cylinders driven by Hans Joachim Stuck, Toine Hezemans, Niki Lauda or James Hunt. Although the E30 was fitted with a four-cylinder engine, the body was clearly a tribute to the E9. A GT face with a little three-boxes make-up, four round yellow headlights, a taut line, a shark nose - albeit less pronounced - a seductive curve and a torque to kill 911s. That was the recipe. Once again, success was at hand, accompanied by memorable memories of a golden age of tourism that was the DTM of the late 1980s.
When the time came to pass the torch, the four retired - well deserved. And to the delight of Behemoths, the six-cylinder made a comeback. Thus was born the E36, the first M3 equipped with an inline six, fully assuming the golden heritage of the CSL. The so-called Porsche-eater - a proper M3 - was a clear departure from its larger siblings. To hell with the wide fenders, the round headlights, the muscles and the assertive and almost too obvious character (that's also why we love the E30).
With the E36, it's time for sobriety, modernity and sensuality - all in proportion, of course... Square headlights, widened lower body - typical of the time - and 17-inch wheels of a rare elegance, the E36 distinguishes itself in details from the 318 and 325. At the time, purists were quick to point out that the new M3 was almost too sober. So how to reason them ? Put them behind the wheel, of course. The song of the six-cylinder engine will always win over the sceptics, not to mention the driving experience. From 3.0 litres to 3.2 litres, the M3 will not lose its soul, far from it. The six-cylinder with its dual personality will win over anyone who steps on it. The calm, almost silent temperament at low revs is in stark contrast to the symphonic dementia, a red-zone, viral howl that will intoxicate you with pleasure. A length that reminds us why the straight six exists and why the Behemoth excels : a boxer's peach to knock you out in one go. That's what an M3 is all about.

Our example :

This is one of the 1403 M3 3.0 Cabriolet cars produced. The car dates from 1995 (the last year of production of the 3.0 litre). It is a German model, with 150,000 kilometres on the clock. It has had three owners, the first in Germany, the second in Luxembourg and the last in France. It is an Individual model, customized in a rare, elegant and certainly unique configuration : a "Fir Green" colour dress, a "Nappa Gaucho" leather interior and Mexico Green carpeting. The soft top is in good condition, with slight traces of age. The hardtop is in very good condition.

The car has an up to date service booklet, original documentation and spare keys. Many invoices are available. The connecting rod bearings have been done, the mechanics are up to date. Note the recent expenses : headliner, driver's seat passage, the wax thermostatic element, fuel pressure regulator and a complete polishing.

A sought-after example due to its condition and its rare, elegant and almost unique configuration.