1968 Alpine A110
1300G COMPETITION CLIENT-
Year of manufacture1968
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Car typeOther
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Chassis number10670
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Lot number252
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ConditionUsed
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Location
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Exterior colourOther
Description
1968 ALPINE A110 1300G « compétition client»
Type A110 1300VA
Carrosserie coupé
série 10670
carrosserie 2013
couleur bleu alpine métallisé
mise en circulation le 22 aout 1968
carte grise française normale
Cette berlinette 1300VA (type 1300 Gordini) est sortie d’usine le 23 juillet 1968, numéro de série 10670 et carrosserie 2013. C’est donc le 14eme exemplaire sorti avec la caisse « deuxième génération », comportant nombre de modifications qui avaient été effectuées pour rationaliser la fabrication mais surtout pour améliorer l’étanchéité de l’auto qui n’était pas son point fort… ce second modèle de caisse perdurera jusqu’en 1973.
Elle est livrée via le garage Nicolas à Marseille, tenu par le père de Jean Pierre pilote officiel Alpine, à Monsieur PREBOIS Bernard d’Arles, ambulancier de profession, qui l’immatricule 1989 DL 13.
Le prix net acheteur était de 33 334 francs, c'est-à-dire 10 000 francs de plus qu’une 1300G de série, 6000 de plus qu’une 1300S et guère moins que la version « 1300 usine » vendue 34 348 francs… Avec les déclarations d’un des anciens propriétaires indiquant qu’elle avait bien un réservoir central et une caisse légère, la présence actuelle des vitres en plexiglass d’époque et de charnières de porte percées, vu le prix payé par M. Prébois, on peut penser qu’il s’agissait bien d’une 1300 « compétition client » basée sur une 1300G et non une 1300S, équipée d’un moteur 1255cc des G et pas du 1296cc des S.
Monsieur Prébois va d’ailleurs s’engager à la Ronde des Maures et au Rallye des Roses en 1969, deux épreuves importantes dans le calendrier des nombreuses compétitions automobiles du Sud de la France.
Il vend la berlinette le 12 avril 1970 à Monsieur Dumas Jean Pierre de Meung sur Loire dans le Loiret, et elle va recevoir l’immatriculation 633 QA 45 le 2 septembre 1970.
On n’a pu déterminer si celui-ci a couru.
Quelques années après, la berlinette réapparait dans le Val d’Oise sous le numéro 3019 QW 95 en février 1974. Elle est vendue dans le Calvados en octobre 1974 à Jean Pierre Fremin (3199 QR 27) qui fera de la course de côte. En décembre 1975, Fremin qui est officier mécanicien, s’installe à Pont Audemer dans l’Eure et elle est immatriculée 3199 QR 27, puis elle passe dans les mains d’Hervé Morin fin 1977 de Bouzeville toujours dans l’Eure qui y installe des ailes plates « pagodes » et court aussi. Tout deux sont membres du Team Minard avec d’assidus pilotes privés de la région.
Enfin, c’est le haut normand Jean Paul Campion de Pont Audemer qui en fait l’acquisition en 1984 et qui l’immatricule 2057 MC 76 .
Ce dernier, pilote et motoriste, va pendant 3 saisons faire des courses de côte, des rallyes et des slaloms avec cette berlinette équipée d’un 1296c puis d’un 1397cc pour enfin y monter un compresseur fait sur mesure…
Campion va signer plusieurs podiums et victoires de groupe jusqu’en 1987 : rallyes de Dieppe, côte fleurie, Jeanne d’Arc, Touquet, ronde Luronne, Bayonne etc… son parcours est raconté page 172 du livre « Alpine Berlinette l’icône des années bleues » d’Enguerrand Lecesne.
Il va la vendre en avril 1988 dans l’Est de la France afin d’acheter une GT Turbo pour faire la Coupe !
C’est dans l’Est que le propriétaire actuel l’achètera en février 1990. Lui-même va courir en France et en Espagne pendant plusieurs dizaines d’années. La berlinette sera alors dotée d’un moteur sur base 1600 de R12G, un 1860cc Carcreff d’après ses enfants. Ce moteur est malgré tout installé sans modifications du châssis. Un moteur Gordini 1300 provenant d’une Matra Djet, avec pipe d’échappement et carter aluminium Matra est fourni avec l’auto a la vente dans une optique de retour à l’origine.
La berlinette est équipée d’un arceau 6 points et d’un réservoir aluminium de petite capacité : le réservoir central a disparu mais il reste la trappe latérale. Les ailes sont toujours du modèle « pagode » installé par Morin, avec des jantes larges Targa et une jupe démontable arrière. Les plaques d’identification sont présentes, d’origine et fixées avec les rivets Alpine. Pour une voiture de groupe F, elle n’a pas été massacrée mais a connu les modifications de la course de cette époque.
Elle est en outre équipée de gros freins à l’avant comme à l’arrière et d’amortisseurs Koni. Comme la 1600S de la même collection, elle est dotée d’une grosse boite 364 renforcée, boite qui n’est cependant pas compatible avec un moteur 1300.
Cette berlinette a quasiment couru toute son existence. Bien entretenue mais dans un objectif de compétition, elle mérite de retrouver sa carrosserie avec ses petites ailes et son moteur Gordini. Ce travail, conséquent, se fera toutefois donc sur une « compétition client », un modèle assez rare avec un important passé en com

