1969 Lamborghini Miura
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Baujahr1969
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Chassisnummer4124
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Motornummer2266 (see text)
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Losnummer123
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Referenznummer29216_123
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ZustandGebraucht
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Standort
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AußenfarbeSonstige
Beschreibung
1969 Lamborghini Miura P400 S
Coachwork by Bertone
Chassis no. 4124
Engine no. 2266 (see text)
Livrée neuve à Paris en 1969
1969 Lamborghini Miura P400 S
Carrosserie Bertone
Châssis n° 4124
Moteur n° 2266
L'une des rares et désirables 338 Miura P400 S produites
Seulement 4 propriétaires
Restaurée à la fin des années 1980 sous la direction d'Edmond Ciclet
Conservée à l'abri depuis 2008
Nécessite une remise en route
« ... prenez du recul pendant un instant et cherchez ce qui rend la Miura si spéciale. En 1966, il n'y avait rien de comparable. Seules les voitures de compétition et la discrète petite Bonnet/Matra Djet française proposaient un moteur central. La principale routière de Ferrari était la très traditionnelle 275 GTB à moteur avant. Aussi, lorsque le magnat du tracteur agricole Ferruccio Lamborghini lui ravit la vedette au Salon de Genève avec la Miura, le public fut autant surpris par l'audacieuse disposition de sa mécanique que par la modernité de son style et son incroyable beauté.» Classic Cars, juillet 2004.
L'audacieux défi de Ferruccio Lamborghini à l'encontre d'Enzo Ferrari débuta dès 1964 avec la présentation de la 350 GT, mais c'est l'arrivée de la Miura pionnière sans conteste des supercars qui installa Lamborghini comme l'un des principaux constructeurs de sportives haut de gamme. Jusqu'à la présentation officielle du modèle au Salon de Genève en 1966, les automobiles Lamborghini étaient respectées pour leurs impressionnantes caractéristiques techniques mais manquaient toutefois de personnalité. L'arrivée de la Miura, baptisée en l'honneur de Don Eduardo Miura éleveur andalou dont les taureaux sont encore aujourd'hui réputés pour être les plus fougueux, combatifs et braves dans le monde de la tauromachie , apporta ce trait de caractère distinctif et sans pareil que présenteront toujours par la suite les Lamborghini.
D'abord présenté sous la forme d'un châssis roulant exposé au Salon de Turin de 1965, le projet Miura sera entièrement dévoilé à la presse et à un public stupéfaits, l'année suivante au Salon de Genève. Les caractéristiques techniques de la voiture étaient époustouflantes de sophistication et de complexité. Conçue par l'ingénieur Gianpaolo Dallara, la Miura reçut un moteur central monté transversalement dans un châssis à caisson, habillé d'une carrosserie stupéfiante dessinée par Marcello Gandini qui présentait son premier dessin et chef d'uvre entant que chef-designer de la firme Bertone. Comme sa contemporaine, la 400 GT, la Miura fut motorisée par une version 4 litres du V12 à quatre arbres à cames en tête Lamborghini conçu par Giotto Bizzarrini. Avec ses 350 ch, puis 370 ch pour la version S, la Miura offrait des performances éblouissantes. Les exemplaires de série étaient régulièrement chronométrés à plus de 270 km/h, confirmant le statut conféré à la Miura de voiture de série la plus rapide du monde. En début d'année 1968, suite à la production de la 125e voiture, l'épaisseur de la tôle d'acier utilisé pour le châssis fut portée de 0,9 mm à 1 mm, tandis qu'un intérieur cuir fut proposé à la commande à partir d'avril de la même année. La production de la P400 prit fin plus tard dans l'année 1968 lorsque son héritière la version S apparut avec une esthétique légèrement plus travaillée et raffinée, proposant un panel plus varié de selleries, un nouveau positionnement des interrupteurs au plafond, les vitres électriques et la climatisation optionnelles ainsi qu'un moteur enrichi de 20 chevaux.
La Lamborghini Miura P 400 S portant le numéro de châssis 4124 fut livrée neuve à son premier propriétaire le 2 juillet 1969 par le biais de l'importateur Voitures Paris Monceau dans le 17e arrondissement de Paris. Equipée alors du moteur n°30394, elle était la 393e produite et portait le numéro Bertone 493. Sa couleur Arancio d'origine enveloppait alors un intérieur en skaï bleu.
Lorsque son troisième propriétaire français l'achète en 1986 auprès d'Edmond Ciclet, la Miura 4124 bénéficie d'une restauration totale. Elle profita d'un démontage complet permettant le traitement du châssis par un procédé à bombardement électrochimique afin d'en protéger et d'en renforcer sa structure. La carrosserie quant à elle fut envoyée en Italie, à Ferrara, chez le restaurateur Battaglia Bolognesi, agréé par Lamborghini. Certains éléments de carrosserie ont alors été remplacés par des neufs ou prélevés sur l'une de ses surs. La caisse centrale comporte le n°494 correspondant au châssis 4118, et non 493 correspondant au châssis 4124 et le capot arrière le n°344 du châssis #3679. L'ensemble reçut alors la couleur Giallo Fly. L'intérieur acquis une sellerie en cuir noir auprès des établissements Paratelli, liés historiquement à la firme Lamborghini. Les éléments tels que les contre-portes, la console au pavillon, les poignées etc... correspondent à une Miura P400.
La mécanique et le circuit électrique furent entièrement refaits par Edmond Ciclet lui-même et le système de refroidissement bénéficia d'une turbine facilitant les flux d'eau. Le châssis 4124 accueillit alors le moteur P400 n°2266, correspondant à la Miura 3691. Le compteur, remplacé tardivement, n'est pas celui d'origine comme le signale l'absence de taureau estampillé sur la partie inférieure du cadran. Bien que présentant un peu plus de 53 000 km, au compteur, qui ne serait pas le sien, la voiture n'aurait parcouru qu'une dizaine de milliers de kilomètres avant sa restauration et son propriétaire de 1986 à 2008 n'en aurait profité que sur une cinquantaine de kilomètres. L'actuel propriétaire la préservant à l'abri du soleil et de l'humidité depuis son acquisition, il conviendra à l'acquéreur d'entreprendre une remise en route avant de s'installer au volant de cette voiture d'avant-garde au design exceptionnel. Nous vous remercions de noter que cette Lamborghini Miura P400 S n'est pas accompagnée de document d'immatriculation.
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