Ferrari F355 Challenge « usine » 1996

La F355, qui succédait à la 348 GTB, fut présentée à la presse spécialisée en mai 1994. Elle redonnait au V8 Ferrari tout son prestige qui, malgré les bonnes performances techniques et commerciales des berlinettes et spiders 328 et 348, souffrait encore des deux demi-réussites que furent la Dino/Ferrari 308 GT4 et la Mondial, « la voiture universelle ». Avec ses quatre places, son intérieur banal et son comportement – relativement - confortable, cette dernière n’avait pas été considérée comme une varie Ferrari. La F355, renouait avec la philosophie des Dino 206/246 GT, les premières Ferrari – même si le commendatore leur avait refusé son nom pour la commercialisation - équipées d’un moteur central. Comme elles, la F355 était une vraie voiture de conducteur, privilégiant plaisir de conduite et performances. Son avance technique et son efficacité furent mises en avant de façon éclatante lorsqu’elle réalisa son meilleur temps sur le circuit de Fiorano, 3 secondes au-dessous de celui de la formidable 512 TR. Une version spider – première Ferrari dotée d’une capote électrique - fut dévoilée en mars 1995 au Salon de Genève. Pour la saison 1996 du championnat monomarque, Ferrari propose une version Challenge de la F355. Avec son poids réduit et son V8 3, 5 litres poussé, elle offre 380 ch à 8 250 tr/min via une boîte à six rapports et donne 300 km/h en vitesse de pointe. Son freinage, lui aussi amélioré fait appel à des Brembo avec étriers à quatre pistons. Il n’en fut produit que 109 exemplaires, alors que la version de série connaissait un beau succès avec 11 293 exemplaires jusqu’en 1999.
Cette Ferrari F355 Challenge de 1996 (N° ZFFPA418000099728) affiche 80 444 km au compteur et présente un très bon état apparent des éléments de carrosserie avec une bonne planéité des éléments et des jeux fonctionnels satisfaisants. Sa peinture neuve est brillante et uniforme. L’aileron en carbone n’est pas d’origine. À l’intérieur on trouve des sièges baquets Sarco avec harnais (valides jusqu’en 2018), un coupe-circuit et un extincteur. Les panneaux de portes sont en carbone. La mécanique est propre et démarre sans difficulté avec des montées en régime sans à-coup et un ralenti stable. Pas de fumée anormale au démarrage ou à l’ accélération.
La voiture a été dotée d’un silencieux en inox. On note un bon état apparent des éléments visibles du train roulant. Les plaquettes de freins sont récentes et les pneus présentent une usure de seulement 5%.