• Year of manufacture 
    1956
  • Chassis number 
    B24 1231
  • Engine number 
    B24
  • Lot number 
    245
  • Drive 
    LHD
  • Condition 
    Used
  • Number of seats 
    2
  • Location
    France
  • Exterior colour 
    Other
  • Drivetrain 
    2wd
  • Fuel type 
    Petrol

Description

1956 Lancia Aurelia B24S Convertible
Coachwork by Pinin Farina
Chassis no. B24 1231
Engine no. B24

The B24 represents the ultimate development of one of the most influential designs to emerge from Italy post-WW2 - the classic Aurelia. First car ever to employ a V6 engine, the Aurelia was launched at the 1950 Turin Motor Show. Designed in wartime by Francesco de Virgilio, the 1,754cc 60-degree V6 was of all-aluminium construction and used overhead valves operated via short pushrods instead of Lancia's traditional overhead-camshafts. An advanced unitary-construction design, the Aurelia retained Lancia's 'sliding pillar' independent front suspension, first seen on the Lambda, but used a novel semi-trailing-arm layout at the rear, another world first. The transmission too, was unusual, comprising a two-piece prop-shaft and combined gearbox/rear transaxle on which were mounted the inboard brakes, though for once this was not an entirely new departure.

The B10 saloon was joined the following year by the landmark, Pinin Farina-styled B20 Coupé, a fastback '2+2' on a shortened wheelbase which, with its combination of sportscar performance and saloon car practicality, can be said to have introduced the Gran Turismo concept to the world. The Aurelia engine had been increased to 1,991cc in 1951 and it was this unit in up-rated form that went into the B20. Lighter and higher geared than the saloon, the B20 coupé was good for a top speed of over 100mph. Introduced in 1953, the 3rd and subsequent series B20s were powered by a 2,451cc, 118bhp version of the pushrod V6, and this unit was adopted for the B24 Spider launched in 1955, by which time the Aurelia had gained a leaf-sprung De Dion back axle.

Acknowledged as one of Pinin Farina's masterpieces, the Aurelia B24 Spider combined sporting characteristics with an elegance that presaged another of the Torinese carrozzeria's great works: the Alfa Romeo Giulietta Spider of 1955. For the B24 Spider, the Aurelia B20 chassis was further shortened and came with a floor-mounted gearchange as standard. Its performance equalled that of the B20 Coupé, top speed being in the region of 115mph (185km/h). Unusually clean lines enabled the Spider to achieve what was an exceptional performance for an open car of the period, being unencumbered by external door handles (there were internal pull-cords) and benefiting from a gracefully curved wraparound windscreen.

Capitalising on the Spider's success, Lancia introduced a more practical B24 Convertible in 1956, soon after Spider production had ceased. Again the work of Pinin Farina, the B24 Convertible looked superficially very similar but in fact was a total redesign that shared no panels with its predecessor. Easily recognisable differences were many: deeper doors with external handles and wind-up windows, flatter windscreen with quarter-lights, and one-piece bumpers to name but three. There was also, of course, a proper convertible hood providing decent weather protection. The B24 Convertible was built on the same short-wheelbase chassis as the Spider and used a slightly less powerful version of the 2,451cc V6 engine producing 110bhp. Top speed was also marginally reduced, to 107mph. More civilised than the uncompromising Spider, the Convertible was also more successful, 521 being sold between 1956 and 1958, as opposed to 240 Spiders.

This particular Aurelia B24 Convertible was acquired by Brin Edwards in 1994. A copy of the production records accompany the car, stating that the car was originally "Bianca" with 'Pelle rossa" interior. An in-house restoration was commenced in the 2000s, the engine and chassis being rebuilt with receipts on file from marque experts. The interior was re-trimmed in red leather and the coachwork finished in Lancia blue. The hubcaps and bumpers have recently been replaced with new, stainless steel items, the original unrestored rear bumper accompanies the car along with the original unrestored hardtop.

Presented in generally very good condition, '1231' represents a wonderful opportunity to acquire an example of the most desirable Aurelia B24 Convertible, epitomising the very best of 'old school' Lancia design.

Lancia Aurelia B24S Cabriolet 1956
Carrossée par Pinin Farina
Immatriculation : non immatriculée
Châssis n° B24 1231
Moteur n°B24

* L'une des seulement 521 B24 Cabriolet
* Direction à gauche
* Restaurée dans les années 2000
* Vendue avec son hardtop d'origine

Un moteur V6 développé pour la course, une fantastique tenue de route et un style sensationnel dû à Pinin Farina : voilà les ingrédients d'une sportive de collection, et la Lancia Aurelia B24 les possède tous.

La B24 est l'ultime développement de l'une des conceptions les plus marquantes de l'Italie de l'après-guerre, la classique Aurelia. Première voiture jamais dotée d'un V6, l'Aurelia avait été lancée au Salon de Turin 1950. Son V6 à 60° de 1 754 cm3 tout en aluminium, conçu pendant la guerre par Francesco de Virgilio, faisait appel à des soupapes en tête actionnées par de courtes tiges de culbuteurs, et non aux traditionnels arbres à cames en tête de Lancia. L'Aurelia, à la moderne structure monocoque, recourait à une suspension avant à roues indépendantes reprenant l'architecture coulissante Lancia inaugurée sur la Lambda, mais pour l'arrière, elle avait retenu un dispositif novateur à bras semi-oscillants, une autre première mondiale. La transmission était elle aussi inhabituelle, basée sur un arbre longitudinal en deux parties reliées à une boîte-pont avec freins en sortie de pont, ce dernier point n'étant lui pas totalement nouveau.

La berline B10 fut rejointe l'année suivante par l'emblématique coupé B20 dessiné par Pinin Farina, un 2+2 fastback à empattement court dont on peut dire qu'il a introduit dans le monde le concept de Gran Turismo, de par sa façon d'associer la performance d'une sportive à la praticité d'une berline. Le moteur de l'Aurelia avait été porté en 1951 à 1 991 cm3, et c'est ce groupe qui fut monté sur la B20, dans une version à performances augmentées. Plus léger et doté de rapports de boîte plus longs que la berline, le coupé B20 dépassait les 160 km/h. La troisième série de B20, lancée en 1953, avait reçu une version du V6 à poussoirs portée à 2 451 cm3 et 118 chevaux, et c'est ce moteur qui fut retenu pour la B24 Spider lancée en 1955, à un moment où l'Aurelia avait adopté un essieu arrière De Dion à ressorts à lames.

Reconnue comme l'un des chefs d'œuvre de Pinin Farina, l'Aurelia B24 Spider combinait la sportivité et l'élégance qu'on retrouverait sur une autre grande création de la carrozzeria Torinese : l'Alfa Romeo Giulietta Spider de 1955. La B24 Spider, livrée en série avec un levier de vitesses au plancher, utilisait une version encore raccourcie du soubassement de l'Aurelia B20. Ses performances rejoignaient celles du coupé B20, avec une vitesse de pointe de l'ordre de 185 km/h. C'est la pureté inhabituelle de ses lignes qui permettait à la Spider d'atteindre ce qui était alors une performance exceptionnelle pour une voiture découverte, car elle était débarrassée de toute poignée de porte extérieure (il y avait une tirette intérieure) et jouissait d'un parebrise enveloppant aux élégantes courbes.

Capitalisant sur le succès de la Spider, Lancia lança peu après sa fin de production, en 1956, la B24 Cabriolet, plus pratique. Elle aussi l'œuvre de Pinin Farina, la B24 Cabriolet semblait très similaire mais en fait elle était entièrement nouvelle et ne reprenait aucun embouti de sa devancière. Les différences les plus facilement identifiables étaient des portes plus hautes munies de poignées externes et de glaces coulissantes, un parebrise moins galbé complété par des déflecteurs de porte et des pare-chocs monopièces, pour ne citer que ces trois-là. Il y avait aussi, bien sûr, une véritable capote offrant une protection convenable contre les intempéries. La B24 Cabriolet était construite sur le même soubassement à empattement court que la Spider et recourait à une version légèrement moins puissante du V6 de 2 451 cm3, limitée à 110 chevaux. Sa vitesse était elle aussi quelque peu en retrait, à 172 km/h. La Cabriolet, plus civilisée que la Spider sans compromis, rencontra davantage de succès, avec 521 ventes de 1956 à 1958, contre 240 pour la Spider.

Cette Aurelia B24 Cabriolet a été acquise en 1994 par Brin Edwards. Une copie des archives de fabrication accompagne la voiture et fait état d'une couleur d'origine blanche (Bianca) et d'un intérieur en cuir rouge (Pelle Rossa). Une restauration a été entreprise en interne dans les années 2000. Le moteur et le "châssis" ont été refaits et des documents d'experts de la marque figurent au dossier. L'intérieur a été regarni de cuir rouge et la carrosserie repeinte en bleu Lancia. Les enjoliveurs de roues et les pare-chocs ont été récemment remplacés par des pièces neuves en inox, et le pare-chocs arrière d'origine ainsi que le hard-top d'origine, tous deux non restaurés, accompagnent la voiture.

Cette '1231' est en très bon état général et constitue une merveilleuse occasion d'acquérir un exemplaire de la si attrayante Aurelia B24 Cabriolet, qui représente le meilleur du design Lancia d'autrefois.


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