1947 Delahaye 135 M Cabriolet
Coachwork by Chapron
Chassis no. 800285
Engine no. 800285

In 1935 came the first model of a new generation that would change the marque's image forever: the T135 Coupe Des Alpes. A fine sporting car, the T135 was powered by an engine which, although designed for car use, had first appeared in a Delahaye commercial vehicle. The 3.2-litre, six-cylinder, overhead-valve unit produced 110bhp on triple Solex carburettors, while the chassis featured transverse-leaf independent front suspension, four-speed synchromesh or Cotal gearboxes, centre-lock wire wheels and Bendix brakes.

Delahaye improved on the formula the following year with the 3½-litre, 120/130bhp T135MS, and the sports version was soon making a name for itself in competitions, taking 2nd, 3rd, 4th and 5th places in the run-to-sportscar-regulations 1936 French Grand Prix and winning the Monte Carlo Rally and Le Mans 24-Hour Race outright in 1937 and 1938 respectively. Prince Bira won the 1938 Donington 12-Hour Sports Car Race in Prince Chula's example and went on to take victory in Brooklands' 'fastest road car in England' race against some formidable opposition.
The model reappeared post-WW2 as the 135M with the 3½-litre engine and lasted in production until 1951. By this time Delahaye was in serious financial difficulty as a result of the French government's taxation policies, which heavily penalised cars of over 3.0 litres, and in 1954 was taken over by Hotchkiss.
Delahaye had no in-house coachworks, so all its chassis were bodied by inde¬pendents, which created some of their most attractive designs on the Type 135. It was a most fortuitous partnership, resulting in memorable automotive sculpture from the likes of Saoutchik, Chapron, Franay, Graber, Pennock, and Figoni et Falaschi. The example offered here features handsome four-seater cabriolet coachwork by the influential Parisian carrossier, Henri Chapron.

Produced in 1947, this Delahaye 135 was sent to the Henri Chapron workshop to receive a so-called "three-position convertible" coachwork. Unfortunately, we do not know its early years, but we do know that it was registered in Paris under the number 4161 MP 75 in 1962. The current owner purchased the car in May 1968. The Delahaye was then dark green and somewhat tired. However, it was driven back to its family place and, a few years later, during the 1970s, it received its first restoration. The cabriolet was painted beige and burgundy and was extensively driven by its owner, travelling around France, always with the top down, participating in numerous rallies and weddings over the years. Always well maintained, the 135 underwent a complete engine rebuild in 1989. After nearly 30 years of loyal service, the beautiful French car needed some work, and between 2002 and 2005 it underwent a complete restoration, as well as a colour change from beige to grey. The body was completely stripped, repaired, and repainted. The wooden structure was entirely restored to new. The chassis was stripped, treated, and repainted. The chromes were restored. The upholstery was completely refurbished in burgundy leather and the soft-top was restored in grey fabric to match the body color. The mechanics underwent a complete overhaul and an aesthetic update. This work was mainly carried out by local and talented craftsmen and documented by pictures.
After its restoration, the Delahaye was used less frequently, but still regularly.

Today, it still looks and runs well, including its Cotal magnetic gearbox.
Still with its original chassis and engine, coming with an important history file, this Delahaye 135 M Cabriolet Chapron has been in the same passionate hands for 55 years, representing a good part of its owner's life, now ready to pass the baton.

Même propriétaire depuis 55 ans
1947 DELAHAYE 135 M CABRIOLET
Carrosserie par Henri Chapron
Châssis n° 800285
Moteur n° 800285

• Entre les mêmes mains depuis 1968
• Important dossier d'historique
• Restaurée il y a 20 ans
• Boîte de vitesse Cotal

En 1935, arriva la première Delahaye d'une nouvelle génération qui allait changer l'image de la marque, la sportive 135 Coupe des Alpes. Excellente sportive, la 135 était animé par un moteur qui, bien que conçu pour une automobile avait fait sa première apparition sur un camion. Le 6 cylindres 3, 2 litres à soupapes en tête développait 110 ch, grâce à trois carburateurs Solex, tandis que le châssis était doté d'une suspension avant indépendante avec ressort à lames transversal, d'une boîte synchronisée à quatre rapport ou d'une boîte Cotal, de roues fils à fixation centrale et de freins Bendix.
Delahaye améliora le modèle l'année suivante avec la 3, 5 litres 135MS de 120/130 ch dont la version Sport se faisait rapidement un nom en compétition en finissant aux 2e, 3e, 4e et 5e places du Grand Prix de France 1936, réservé à l'époque aux modèles Sport, puis en gagnant le Rallye de Monte-Carlo et les 24 Heures du Mans, respectivement en 1937 et 1938. Le Prince Bira remporta les 12 heures de Donnington en 1938 au volant de la voiture du prince Chula et gagna encore la course de « La voiture de route la plus rapide d'Angleterre » à Brooklands, devant une formidable concurrence. Le modèle réapparut après guerre sous le nom de 135 M avec son 3, 6 litres et resta en production jusqu'en 1951. À cette époque Delahaye connaissait de graves difficultés financières en raison de la politique de taxation du gouvernement français qui pénalisait lourdement les voitures de plus de 3 litres et en 1954 la marque fut reprise par Hotchkiss.
Delahaye ne possédant pas de carrosserie intégrée, tous ses châssis étaient habillés par des carrossiers indépendants qui créèrent quelques-unes de leurs réalisations les plus séduisantes sur la Type 135. Il s'agissait de partenariats occasionnels qui donnèrent lieu à quelques mémorables créations automobiles signées Saoutchik, Chapron, Franay, Graber, Pennock et Figoni & Falaschi. L'exemplaire proposé ici est doté d'une élégante carrosserie cabriolet quatre places du très influent carrossier parisien Henri Chapron.

Produite en 1947, cette Delahaye 135 fut confiée à la carrosserie Henri Chapron pour recevoir une carrosserie dite « Cabriolet trois position ». Nous ne connaissons malheureusement pas ses premières années mais nous savons qu'elle fut immatriculée à Paris sous le numéro « 4161 MP 75 » en 1962. C'est en mai 1968 que son propriétaire actuel en fait l'acquisition. La Delahaye était alors de couleur vert foncé et quelque peu fatiguée. Qu'importe, elle fut ramenée par la route dans sa famille avant, quelques années plus tard, d'entamer une première restauration, durant les années 1970. Le cabriolet devint alors beige et lit de vin et fut souvent utilisé par son propriétaire, parcourant la France à son bord, au départ de l'Eure-et-Loir, toujours décapoté, participant à de nombreux rallyes et mariages au fil des ans. Toujours entretenue, la 135 a notamment connu une réfection moteur complète en 1989. Après près de 30 ans de bons et loyaux services, une remise en forme s'imposait pour la belle française qui, entre 2002 et 2005, connut une restauration complète, ainsi qu'un changement de couleur, adoptant ses très élégants gris et bordeaux qu'elle porte aujourd'hui. La carrosserie fut entièrement décapée, réparée et repeinte. La structure bois fut entièrement restaurée à neuf. Le châssis fut décapé, traité et repeint. Les chromes furent restaurés. La sellerie fut intégralement remise à neuf en cuir bordeaux tandis que la capote adoptait un gris assorti à la carrosserie. La mécanique connut à cet instant une révision globale et une remise à jour esthétique. Ces travaux furent essentiellement réalisés par des artisans de la région et documentés par un dossier photo.
Après sa restauration, la Delahaye fut utilisée moins fréquemment, mais toujours régulièrement.

Aujourd'hui, elle offre toujours une bonne présentation et fonctionne correctement, y compris sa boîte magnétique Cotal.
Disposant encore de son châssis et moteur d'origine, ainsi que d'un important dossier d'historique, cette Delahaye 135 M Cabriolet Chapron est entre les mêmes mains passionnées depuis 55 ans, elle représente une bonne partie de la vie de son propriétaire, désormais prêt à passer le relais.