• Baujahr 
    10/1967
  • Automobiltyp 
    Coupé
  • Zustand 
    Gebraucht
  • Innenfarbe 
    Blau
  • Innenausstattung 
    Leather
  • Anzahl der Türen 
    2
  • Zahl der Sitze 
    2
  • Standort
    Frankreich
  • Außenfarbe 
    Orange
  • Getriebe 
    Manuell
  • Leistung 
    350 BHP / 355 PS / 261 kW

Beschreibung

Au salon de Genève, en 1966, les passionnés portent une attention tout particulière au stand Lamborghini. La Miura, qui tient son nom d'une ferme espagnole élevant des taureaux de combat, y fait sa première apparition publique et surprend par ses aspects innovants.

L'année précédente, au salon de Turin, était exposé anonymement, le châssis de la voiture. Mais une fois habillé par la carrosserie Bertone, le projet TP400 se montre aussi révolutionnaire techniquement que beau à contempler.

D'entrée, la Miura est à prendre comme un chef-d'œuvre intemporel, un véritable OVNI en 1966. Ce trait de génie est dû à un jeune designer italien de 27 ans, Marcello Gandini, nouvellement intronisé responsable du style chez Bertone. Ce coup de maître, qui le fait découvrir au monde entier, inaugure une longue collaboration entre le carrossier et Lamborghini.

Le résultat est un coupé deux places très bas, aux lignes affûtées et totalement révolutionnaires pour l'époque. Mais sur la Lamborghini Miura, l'innovation n'est pas seulement esthétique. La carrosserie est constituée de trois partie distinctes : l'avant, le cockpit et l'arrière, démontables séparément les unes des autres pour faciliter l'accès au moteur et autres éléments mécaniques. Dès la présentation, les commandes affluent. Mais en coulisses, la mise au point est loin d'être terminée.

La commercialisation ne démarrera finalement qu'au printemps 1967, bien que de nombreux éléments ne soient encore tout à fait au point, comme la ventilation de l'habitacle, le réglages de suspensions ou la transmission avec différentiel autobloquant qui sera finalement abandonnée. Pour extraire l'air chaud du compartiment moteur, des jalousies remplaceront la lunette arrière vitrée de la voiture exposée à Genève. Alors que la Miura ne devait constituer qu'un modèle marginal fort en image, la demande s'avère très supérieure aux capacités de fabrication de l'usine.

Avec une vitesse de 280 km/h, la Miura est à la fin des années 60, la voiture la plus rapide du monde. Toute la presse et les pilotes en parlent avec une étincelle dans les yeux. La Miura est magique ! En effet, le moteur V12 conçu par l'ingénieur Bizzarini introduit sur la 350 GT affiche ici une cylindrée de 3929 cm3 et doté ici de quatre carburateurs Weber triple corps, il développe une puissance peu commune en série de 350 chevaux à 7000 tr/mn. Il s'agit d'un dérivé direct de la compétition, issu des efforts des ingénieurs Dallara et Stanzani d'après des études menées dès 1964 et auxquelles Ferruccio Lamborghini a personnellement participé.

En 1968, la Miura S passe la vitesse supérieure et son V12 développe 20 chevaux supplémentaires grâce à un remplissage amélioré et à un régime de rotation encore plus élevé. Sur la Miura SV, la puissance maxi sera ensuite portée à 385 ch à 7850 tr/mn par des modifications de la distribution et de la carburation.

Le poids de la Miura P400 était donné à sec pour moins d'une tonne compte tenu d'un chassis en tôles fines qui sera monté sur les 100 premières Miura produites environ. Ce châssis sera ensuite renforcé et les P400 pèseront plutôt près d'1.05 tonnes, pour aller jusqu'à 1.25 tonnes sur les SV.

L'auto proposée est le chassis 3171, 80e Miura produite et livrée neuve en France en octobre 1967. La voiture était alors dans une configuration Blanche intérieur noir. C'est donc une des premières séries en tôles fines, les plus légères.

L'historique de l'auto est connu avec précision depuis 1989 ou la voiture se trouve alors en Angleterre en vue d'être être complètement restaurée. Cette restauration durera jusqu'en 1993, date à laquelle elle fut immatriculée sous son immatriculation 400 NO. La voiture restera dans les mains du propriétaire avant d'être cédée en 2004 à un autre anglais. Elle sera vendue ensuite en 2010 par la maison d'enchères Coys à un propriétaire Espagnol qui la revendra en 2017 à l'actuel propriétaire.

Cette Miura est en très très bel état de présentation. La peinture est de très belle qualité, les alignements sont très bons. L'intérieur est en parfait état. Elle est équipée de son moteur et de sa boite d'origine. En mécanique elle fonctionne très bien. Le moteur démarre sans soucis, sans fumée ou bruits anormaux. Le son de ce V12 reste absolument magique et cette auto est un régal à conduire. La boite passe très bien et n'accroche absolument pas. Le confinement nous a permis de profiter de cette auto magique dans un Paris totalement désert, il faut bien voir un impact favorable à cet épisode difficile !

La voiture sera vendue révisée et réglée par un des meilleurs spécialistes de la marque.

L'auto est visible sur rendez-vous dans nos locaux.

Reprise et financement possible.

Crédits photos Kevin van Campenhout pour Eleven Cars.