Certificat d'immatriculation : a immatriculer fr-ffve
Châssis n°1509 type kr1

15/300 de productions referencé roadster - très haut degré
de restauration - refection entière moteur et carrosseri

En 1945, l'usine de fabrication des fameux avions perd l'autorisation de les produire et cherche à se reconvertir à la fabrication civile. Fritz Fend, ingénieur, imagine un petit véhicule économique à trois roues, et le propose en 1952 à Messerschmitt. Le constructeur d'avions accepte de se lancer dans l'aventure et, ensemble, ils mettent au point le KR 175.
En 1955, Messerschmitt lance une version plus évoluée à moteur Sachs
200 cm3, le KR 200. Avec sa quatrième surmultipliée, l'engin atteint
95 km/h ! La production se poursuit alors avec un succès certain et en
1957 est proposé le roadster KR 201. Cette version diffère du KR 200
par un pare-brise plus bas, la présence d'une capote à la place de la
bulle et une finition plus luxueuse comportant des feux de position sur
les ailes, des enjoliveurs de roues à papillon, des hublots d'aération sur
le capot moteur, des casquettes de phares, des commandes en plastique
blanc… Mais le plus original est la sellerie imitation « peau de serpent » !
La production du roadster s'est limitée à 300 exemplaires environ, ce qui
le rend aujourd'hui extrêmement rare. Le nombre de survivants connus
s'élèverait à une quinzaine.

Ce modèle KR201 de 1957 (roadster) diffère du KR-200 par différents détails dont notamment le capot moteur (ouïe de ventilation) ainsi que la partie supérieure du cockpit. Le modèle n'a été produit qu'à quelques centaines d'exemplaires pendant très peu de temps. L'histoire de celle-ci :
acquis après moult tergiversations de l'ancien propriétaire, un paquet de rendez-vous postposés et une soirée plus qu'arrosée terminée finalement le lendemain matin par la signature du document de vente écrit sur un sous-verre. Le véhicule était dans un entrepôt à Tournai (environ 100 km de Bruxelles), embarqué le jour même... il était en piteux état, mais heureusement quasi complet. Tout a donc été revu et optimisé sans concession lors de sa restauration commencée dès son acquisition. Le propriétaire s'inscrit pour cela au MOC anglais (Messerschmitt Owner's Club) et profite de leurs conseils avisés... et ceci depuis maintenant trente ans ! Des dires du propriétaire, le réservoir d'essence (2 temps !) est totalement vide à cause de l'instabilité des mélanges des essences modernes. Néanmoins le moteur tourne comme une horloge Suisse.
« J'aurais volontiers terminé la restauration de l'auto à mes fins personnelles mais la maladie que je développe m'en empêche malheureusement » Le travail de tôlerie a pris énormément de temps, celui de peinture (découpes des couleurs), tout autant (intérieur capot moteur rouge, extérieur blanc : une horreur à réaliser !) Les décors Marsupilamis ont été peints à main levée et revernis ensuite. Une belle histoire autour de cette Messerschmitt à immatriculer dans le pays du futur acquéreur, reste pour continuer ce beau récit à rénover la structure et capote ainsi que le siège conducteur et banquette arrière. Présence de la plaque constructeur d'origine / matching number.

The car had a complete overhaul and was fully optimised throughout its renovation, which started as of the last acquisition.
The owner joined the English OMC (Owner's Messerschmitt Club) and has taken advantage of their wise advices for 30 years now ! According to the owner, the gas tank is totally empty. Nevertheless the engine runs like as a Swiss clock. Sheet-metal work as much as the painting took a significant period of time to be done.