1956 Lancia Aurelia B24S Convertible
Chassis no. B24S-1513

The B24S Convertible represents the ultimate development of one of the most influential designs to emerge from Italy post-WW2: Lancia's classic Aurelia. First car ever to employ a V6 engine, the Aurelia was launched at the 1950 Turin Motor Show, and the following year the original saloon was joined by the Pinin Farina-styled B20 Coupé, a fastback 2+2 GT. B24 Spider and Convertible models were launched in 1955, both powered by a 2½-litre, 118bhp version of the 60-degree V6, by which time the Aurelia had gained a leaf-sprung De Dion rear axle.
The Aurelia Spider was clearly inspired by the Pinin Farina's open Ferraris. Intended for sale mainly in the USA, and with its wraparound windscreen of American inspiration, the Spider was quickly dubbed 'America'. Built on a 2,450mm wheelbase, the B24S Spider was mechanically similar to the 4th Series Aurelia B20, except for different air filters. All models had a floor-mounted gearchange and it was the first Lancia with left-hand drive as standard (the 'S' in the type number meaning 'Sinistra' - left - in Italian).

From 1956, the Spider America was succeeded by the more conventional B24S Convertible, mechanically based on the 5th series Aurelia B20. Again the work of Pinin Farina, the B24S Convertible looked superficially very similar but in fact was a total redesign that shared no panels with its predecessor. Easily recognisable differences were many: deeper doors with external handles and wind-up windows, flatter windscreen with quarter-lights, and one-piece bumpers, to name but three. There was also, of course, a proper convertible hood providing decent weather protection. The B24S Convertible was built on the same wheelbase as the Spider and used a slightly less powerful (110bhp) version of the 2½-litre V6 engine. More civilised than the uncompromising Spider, the Convertible was also more successful, 521 being sold between 1956 and 1958 as opposed to 240 Spiders.

Few cars are more redolent of the Dolce Vita era of Italian motoring as the Lancia B24S Convertible, one of which famously starred in the 1962 film Il Sorpasso alongside Vittorio Gassman and Jean-Louis Trintignant. This particular example featured in German Octane magazine's October 2019 edition (no.36 ) in a comparison test with a Ferrari 275 GTS and a Maserati 3500 GT Vignale Spyder. Despite having the smallest engine, the Lancia made a lasting impression on Octane's tester: "But what now offered itself to me became the large surprise of the day: the Lancia should turn out as the most cultured of the three ripe Italian gentlemen." An older restoration that presents well (the chromework restored prior to sale), this matching numbers B24S is supplied with its original hardtop

1956 Lancia Aurelia B24S cabriolet
Châssis n° B24S-1513

● Ancienne restauration bien préservée
● Numéros concordants
● Livrée d'origine avec un hardtop
● Chromes restaurés avant la vente
● Figure dans le magazine allemand Octane d'octobre 2019

La B24S représente l'ultime développement de l'un des concepts les plus innovants qui ait vu le jour en Italie après la seconde guerre mondiale, la classique Aurelia. Première voiture à faire usage d'un moteur V6, elle fut dévoilée au Salon de Turin en 1950 et l'année suivante, la berline d'origine était rejointe par le coupé B20 dessiné par Pinin Farina, une GT 2+2 fastback. Des modèles B24 spider et cabriolet lancé en 1955, tous deux animés par une version 118 ch du V6 à 60° de 2,5 litres, époque à laquelle l'Aurelia avait reçu un essieu arrière De Dion.
Le spider Lancia Aurelia s'inspirait clairement des Ferrari découvertes de Pinin Farina. Le spider étant essentiellement destiné au marché américain et doté d'un pare-brise panoramique d'inspiration américaine, il fut rapidement surnommé America. Bâti sur un empattement de 2,45 m, la B24 S était mécaniquement similaire à l'Aurelia B20 4e série, sauf pour le filtre à air, différent. Tous les modèles avaient un levier de vitesses au plancher et ce fut la première Lancia à recevoir la conduite à gauche en série (le S du numéro de série signifiant sinistra – gauche en italien).

À partir de 1956, il fut remplacé par le plus conventionnel cabriolet B24, reprenant la mécanique de l'Aurelia B20 5e série. À nouveau confié à Pinin Farina, le cabriolet B24 S semblait extérieurement très similaire, mais en fait était entièrement nouveau, ne partageant aucun panneau avec son prédécesseur. De nombreuses différences étaient facilement identifiables : portières descendant plus bas avec poignée extérieure et vitres descendantes, pare-brise plus plat avec déflecteur et pare-chocs d'une seule pièce, pour n'en mentionner que trois. On trouvait aussi, bien sûr, une vraie capote digne d'un cabriolet offrant une bonne protection aux intempéries. Le cabriolet B24 S était construit sur le même châssis court que le spider et recevait une version un peu moins puissante du V6 de 2 451 cm3 et 110 ch. Plus civilisé que le spider sans compromis, le cabriolet connut aussi un succès plus large, 521 (tous à conduite à gauche) étant vendus entre 1956 et 1958 contre seulement 240 spiders.

Peu d'automobiles sont aussi représentatives de la Dolce Vita que le cabriolet Lancia B24S, dont l'un est la vedette du film de 1962 Le fanfaron, aux côtés de Vittorio Gassman et Jean-Louis Trintignant. Cet exemplaire particulier a figuré dans le magazine allemand Octane d'octobre 2019 (n°36) dans un essai comparatif avec une Ferrari 275 GTS et une Maserati 3500 GT Spyder Vignale. Bien que doté du moteur le plus petit, elle laissa une impression durable à l'essayeur d'Octane : « Mais ce qui s'offrait alors à moi, devint la surprise du jour, la Lancia allait s'avérer la plus raffinée des trois vieilles dames ». Sa restauration ancienne présente encore bien (les chromes ont été restaurés juste avant la vente), et cette B24S à numéros concordants est vendue avec son hardtop original.

250 000 – 300 000 €