2021 Ford GT
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Baujahr2021
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Chassisnummer2FAGP9DW4LH100251
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Losnummer127
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Referenznummer31018_127
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ZustandGebraucht
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Standort
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AußenfarbeSonstige
Beschreibung
2021 Ford GT Carbon Series Coupé
Chassis no. 2FAGP9DW4LH100251
Moins de 250 kilomètres et un seul propriétaire depuis l'origine
2021 Ford GT Carbon Series Coupé
Châssis n° 2FAGP9DW4LH100251
Réédition moderne d'une voiture de course légendaire
Modèle V6 turbo de 'deuxième génération'
Livrée neuve en Suisse
Entretien effectué avant la mise en vente
Vendue avec tous ses accessoires, outils et brochures
« Voilà à quoi ressemble une véritable innovation. De la technologie mise en uvre sur son 3.5L EcoBoost® à son aérodynamique hyper efficace, la Ford GT représente le summum de tout ce que nous faisons de grandiose chez Ford ... Tout dans la Ford GT est conçu pour la performance pure. » - Ford Motor Company.
La Ford GT40 d'origine, dérivée de la Lola GT d'Eric Broadley, fut créée pour satisfaire l'ambition qu'avait le géant de Dearborn de battre Ferrari au Mans, un exploit qui fut accompli pour la première fois en 1966. Le projet GT40 avait pris naissance trois ans auparavant, alors que Ford venait d'échouer dans sa tentative de rachat de Ferrari. Ce projet était hébergé dans l'atelier des véhicules spéciaux de Ford situé en Angleterre, à Slough. La GT40 courut une première fois avec des perspectives de succès en 1964, mais elle ne parvint pas à triompher au Mans cette année, ni même d'ailleurs en 1965. Il fallut attendre 1966 pour voir Ford s'imposer au Mans, avec la GT40 MkII de 7 litres, et puis l'année suivante, grâce à la MkIV 'J' construite aux USA (la GT40 MkIII étant l'appellation réservée à la version de route construite en Grande-Bretagne). Sur les trois GT40 qui remportèrent les trois premières places au Mans en 1966, les deux premières étaient engagées par Shelby American et la troisième, pilotée par Ronnie Bucknam et Dick Hutcherson, par Holman & Moody.
Une dizaine d'années plus tard, la GT40 avait indiscutablement acquis le statut de grand classique parmi les voitures de course, ce qui avait conduit à une demande croissante de voitures d'époque et au démarrage d'une production de répliques. La seule chose surprenante dans l'apparition d'une réédition produite par l'usine est peut-être qu'il fallut à Ford près d'une quarantaine d'années pour s'y mettre !
La GT 'nouvelle génération' fut développée par le département SVT de Ford dédié à la conception des véhicules spéciaux et dirigé par John Coletti et Fred Goodnow. Les panneaux de carrosserie en composite n'étaient pas porteurs, tout comme ceux de l'original, mais SVT Engineering remplaça l'architecture à châssis monocoque par un tout nouveau châssis treillis en aluminium qui associait des profilés extrudés et des panneaux. Alors que deux bas de caisse massifs servant de réservoirs de carburant faisaient beaucoup pour la rigidité du châssis d'origine, la nouvelle GT s'appuyait sur un robuste tunnel central qui facilitait grandement l'accès à bord et la sortie. La conception de la suspension était en progrès par rapport à celle de l'originale, avec des bras d'inégales longueurs et un système de basculeur agissant sur des ensembles ressort/amortisseur montés horizontalement. Le freinage était assuré par des étriers Alcon à six pistons et quatre disques perforés et ventilés.
En battant les V12 Ferrari beaucoup plus pointus, Ford avait apporté la preuve que les V8 américains traditionnels avaient toutes les qualités requises pour courir au plus haut niveau de l'endurance internationale. Le V8 suralimenté MOD de 5,4 litres, à des années-lumière des simples moteurs culbutés des années 1960, délivrait 550 ch à 5 250 tr/min et 680 N.m de couple à 3 250 tr/min, des valeurs comparables à celles du 7,0 litres vainqueur au Mans en 1966 et 1967. Sa boîte-pont manuelle à six rapports synchronisés était fournie à partir de composants ZF par RBT Transmissions, dont le fondateur Roy Butfoy avait fait partie de l'écurie Ford du Mans. On trouvait à l'intérieur des sièges baquet Recaro garnis de cuir et munis sur leurs coussins d'illets de ventilation en aluminium. La disposition de l'instrumentation de cette interprétation moderne de la voiture des années 60 reproduisait celle de l'époque, y compris des cadrans analogiques et un grand tachymètre que venaient compléter, sous une forme moderne, les traditionnels interrupteurs à levier.
En 1966, la Ford GT40 d'endurance avait été, au Mans, la première voiture à dépasser les 320 km/h sur la ligne droite des Hunaudières. Reproduire cette performance était déjà une belle réussite pour la voiture de série, même si celle-ci bénéficiait de près de 40 ans de progrès technique. Lors d'un essai effectué par le légendaire pilote d'Indycar Bryan Herta pour la magazine Motor Trend, la Ford GT atteignit 320 km/h sur la piste d'essai Kingman de Ford, située en Arizona, ce qui démontra avec brio qu'elle était digne de porter ce nom célèbre. Lorsque la production cessa à la fin de 2006, 4 038 voitures étaient sorties d'usine, dont les trois-quarts avaient été livrés aux Etats-Unis.
En 2015, une Ford GT de deuxième génération fut révélée lors du Salon international d'Amérique du Nord. Très différente techniquement de ses devancières, la nouvelle Ford GT était équipée d'un V6 double turbo de 3,5 litres, d'un châssis monocoque en fibre de carbone, de panneaux de carrosserie en fibre de carbone, d'une suspension à basculeurs et d'une aérodynamique active. Son V6 turbo Ecoboost de 656 ch entraînait les roues arrière par l'intermédiaire d'une boîte Getrag à sept rapports et double embrayage (DCT). L'usine annonçait un 0 à 100 km/h en moins de 3,0 secondes et une vitesse de pointe de 347 km/h, ce qui enlevait tout caractère superflu à ses freins Brembo en carbone-céramique.
Cette nouvelle supercar de Ford avait en fait été créée pour courir en catégorie GT, d'où la présence d'un arceau de sécurité et le recours à d'autres technologies issues de la compétition. Mais malgré une suspension proche des spécifications piste, la GT offrait une qualité de confort comparable à celle d'une berline de luxe. Matt Prior, d'Autocar, avait manifestement été impressionné : « La GT ... présente une assurance cet équilibre entre confort et comportement que je ne suis pas sûr d'avoir rencontré à un meilleur niveau en vingt ans d'essais. Elle est tellement docile, elle présente si peu de roulis et ses mouvements de caisse sont si bien contrôlés que le résultat est véritablement époustouflant. » La totalité des mille exemplaires prévus fut vendue avant que les livraisons ne commencent, en 2017, et ces supercars si exclusives demeurent encore à ce jour très recherchées.
En ce qui concerne les ambitions sportives de son constructeur, la nouvelle GT n'a pas démérité. Le 19 juin 2016, au Mans, la Ford GT n° 68 de Ford Chip Ganassi Racing pilotée par Hand, Müller et Bourdais termina première dans le groupe LM GTE-Pro, une victoire qui survenait 50 ans après le premier triomphe de Ford au Mans en 1966 avec la GT40 d'origine.
En 2018, Ford présenta une nouvelle série limitée, la Carbon Series, positionnée à mi-chemin entre la GT de base et la Competition Series. Comme son nom l'indique, la Carbon Series utilisait bien plus que la GT ce matériau léger, et l'adoption d'un échappement en titane et de roues en fibre de carbone permit un gain de poids supplémentaire de 18 kg. La voiture était équipée de l'air conditionné et d'un système d'info-divertissement, contrairement aux Competition Series réservées aux Etats-Unis, et on relevait parmi ses caractéristiques remarquables des palettes sous volant anodisées et une piqûre argentée courant sur le volant et les sièges. Son moteur était celui de la GT.
Ford modernisa sa GT pour l'année modèle 2020 au moyen de plusieurs améliorations mécaniques et de nouvelles séries spéciales. Le V6 suralimenté de 3,5 litres était désormais doté de pistons à refroidissement par galerie, de bobines d'allumage à haute énergie et de plus gros intercoolers, le tout lui permettant de délivrer 660 ch et de disposer, selon Ford, d'une 'plus large plage de couple', même si son couple maximal était resté inchangé. Précédemment monté en option, l'échappement allégé en titane Akrapovič était désormais en série, mais il émettait toujours la sonorité particulière du moteur de la GT. La suspension était devenue plus raide en mode piste et les contreforts arrière redessinés permettaient d'améliorer l'écoulement de l'air au-dessus de la voiture. La production de la deuxième génération de GT prit fin en 2022.
De couleur noir Matt Black avec un intérieur assorti, cette Ford GT de la série limitée Carbon Series, qui n'a connu qu'un seul propriétaire, a parcouru moins de 250 km depuis sa sortie d'usine et se présente par conséquent dans un état 'comme neuf'. Elle a été livrée neuve en Suisse, où elle se trouve actuellement, et n'a que peu roulé ; elle n'a effectué que les distances nécessaires à son maintien en bon état de marche, uniquement sur route et jamais sur circuit. Du fait de cette utilisation réduite, elle n'a subi qu'un seul entretien, le 10 juin 2025, en vue de sa mise en vente.
Munie de tous ses outils, accessoires et brochures, et présentant un impressionnant aspect 'comme neuf', cet exemplaire immaculé de la Carbon Series constitue une occasion à ne pas manquer pour faire partie du cercle restreint des proprietaires de Ford GT.
