2004 Ferrari Enzo
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Baujahr2004
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ChassisnummerZFFCZ56B000136072
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Losnummer135P
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Referenznummer29216_135P
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ZustandGebraucht
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Standort
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AußenfarbeSonstige
Beschreibung
2004 Ferrari Enzo
Coachwork by Pininfarina
Chassis no. ZFFCZ56B000136072
Un seul propriétaire et à peine plus de 9 500 kilomètres d'origine
2004 Ferrari Enzo
Carrosserie Pininfarina
Châssis n° ZFFCZ56B000136072
L'un des 12 exemplaires commandés neufs en Nero Daytona
Semble être l'un des 3 exemplaires délivrés noir avec intérieur rouge
Livrée neuve en France par Charles Pozzi
Historique d'entretien complet par Ferrari
Inutilisée depuis sa dernière révision en 2021
Parfaitement documentée
« En 1999, nous avons remporté le championnat du monde des constructeurs, en 2000 nous y avons ajouté celui des conducteurs pour la première fois depuis 21 ans. Nous avons gagné le dernier championnat du XXe siècle et le premier du XXIe. Je voulais célébrer cela avec une voiture dans l'esprit d'une Formule 1. Après avoir honoré Modène et Maranello, nous avons pensé qu'il était temps d'honorer le nom du fondateur. » Luca di Montezemolo, président de Ferrari.
Par un pur hasard, la présentation de l'Enzo au milieu de l'été 2002 coïncida avec l'année où Michael Schumacher décrochait le championnat du monde des conducteurs en Formule 1 pour Ferrari, son troisième d'affilée pour le constructeur italien. La superstar allemande avait joué un rôle important dans le développement de l'Enzo, contribuant dans une large part au raffinement de son plaisir de conduite.
La technologie issue de la Formule 1 abondait dans l'Enzo. Sa transmission électro-hydraulique à six rapports avait déjà été vue sur d'autres Ferrari et avait été améliorée, changeant de rapport en un éclair de 150 millisecondes, tandis que le volant avec sa pléthore de boutons, de témoins et d'interrupteurs était censé mettre n'importe quel pilote de F1 à l'aise. Les freins à disque carbone étaient montés en série sur les F1 depuis des années, mais les rotors carbone-céramique de l'Enzo étaient une première sur une voiture de route. On trouve la suspension à double triangulation, ou l'une de ses nombreuses variantes, sur pratiquement toutes les sportives modernes, mais celle de l'Enzo intègre des amortisseurs activés par tige aux quatre roues, comme sur les voitures de compétition. L'un des aspects importants dans lequel la nouvelle sportive de Ferrari était supérieure à sa cousine de Formule 1, était la suspension adaptive Skyhook, une technologie interdite sur piste depuis la fin des années 1990. Construite entièrement en fibre de carbone et Kevlar, le châssis monocoque était particulièrement rigide, une nécessité pour la suspension adaptive.
Dessinée par Ken Okuyama, alors directeur du design chez Pininfarina, l'Enzo ne ressemble peut-être pas à une Formule 1, mais bénéficie néanmoins des acquis aérodynamiques de cette discipline sportive de haut niveau, qui lui permettent de se dispenser de l'aileron arrière de ses devancières F40 et F50, par notamment la présence d'un diffuseur de plancher dernier cri. Se référant à un autre jalon de l'histoire de Ferrari cette fois une Groupe 5 les portes s'ouvrent vers le haut et l'avant, comme celles de la Tipo 512 de 1970. Pas aussi radical que celui d'une voiture de compétition pur jus, l'intérieur de l'Enzo, plus fonctionnel que celui des précédentes Ferrari de route, associe un mélange de cuir et de fibre de carbone. Les rares concessions au confort résident dans l'absence d'un système audio et de l'air conditionné (présent toutefois en option).
Le cur de toute voiture et surtout d'une Ferrari, c'est son moteur, et celui de l'Enzo, un V12 à 60 degrés, configuration associée à la marque italienne de longue date, était un choix naturel pour un modèle portant le nom du fondateur de la société. Dotée de quatre soupapes par cylindre, d'une distribution variable et d'une longueur des tubes d'admission variable (un autre emprunt à la Formule 1) ce bloc de 6 litres développait 660 chevaux, 33 de plus que sa rivale McLaren F1 à moteur BMW.
Lorsque cette puissance en ligne droite est lâchée, on obtient une accélération de 0 à 100 km/h en à peine plus de 3,5 secondes, avec un 200 à l'heure en 9,5 secondes. En freinant assez fort, on peut amener l'Enzo à l'arrêt en seulement 5,7 secondes de plus des chiffres très impressionnants. La vitesse maximale ? Un peu plus de 350 km/h. Jusque-là, Ferrari avait rechigné à proposer des aides à la conduite sur ce type de voiture, mais après tout et compte tenu du niveau de performances, la firme avait opté pour le contrôle de motricité, l'antiblocage des freins et la direction assistée pour l'Enzo.
Seulement 349 exemplaires de cette « légende en devenir » étaient prévus pour la production au prix de 650 000 $ (environ 500 000 ) l'unité, ce qui en faisait la plus chère des Ferrari jamais construites. Mais Ferrari finit par en fabriquer 400 et, inutile de le dire, n'eut aucun problème à les vendre. La 400e construite fut offerte à sa sainteté le pape Benoît XVI au Vatican et vendue aux enchères pour des uvres de charité.
Au cours d'un essai de l'Enzo sur le circuit Ferrari de Fiorano, peu après sa présentation en 2002, Mark Walton du magazine Car s'enthousiasmait : « Une fois lancée, l'Enzo est différente. C'est absolument incroyable si bruyante et si stridente que j'imagine les agriculteurs à cinq kilomètres à la ronde levant la tête. Elle n'hurle pas comme une F1, elle hulule et beugle comme une Groupe C de grosse cylindrée ». Et ça c'était avant qu'il ne s'asseye au volant. Une fois sur la piste il ne fut pas déçu : « L'Enzo bondit si violemment en avant qu'on a l'impression qu'elle va causer des dommages au cerveau une énorme poussée qui vous retourne l'estomac et vous fait tourner la tête ». « Et comme si ça ne suffisait pas, le volant est incroyablement léger, et tout à la fois précis et réactif. Il donne l'impression de vous obéir au doigt et à l'il lorsqu'on le tourne... » Avec ces témoignages, le prochain propriétaire de cet exemplaire immaculé a de quoi se lécher les babines.
Cet exemplaire exceptionnel de la légendaire Ferrari, une supercar en série limitée, a été livrée neuve en France par le fameux importateur Ferrari Charles Pozzi à son premier propriétaire (décédé depuis) à Toulouse. L'Enzo réceptionnée en septembre 2004 dans une livrée Nero Daytona, l'une des 12 commandées dans cette teinte, parmi lesquels seulement trois semblent avoir un intérieur rouge. Les lignes magnifiques de cette Enzo sont encore plus frappantes grâce à cette couleur inattendue, un choix rafraichissant contrastant avec l'omniprésent Rosso Corsa.
Le propriétaire est un passionné du cavallino rampante qui a tout fait pour maintenir son Enzo en parfait état. Dans cet esprit, le nez de l'Enzo a reçu une pellicule de protection et la voiture semble avoir subi un traitement ProTech. Par la suite, le propriétaire a déménagé de Toulouse à Bruxelles et l'Enzo a passé presque toute sa vie dans la capitale belge, occupant la place enviée de « joyau de la couronne » au sein de la collection privée du propriétaire.
L'Enzo a été peu utilisée. Le livret d'entretien a été tamponné deux fois par Ferrari Francorchamps à Bruxelles, le 24 mars 2009 à 7 097 kilomètres et, plus récemment, le 26 mars 2021 à 9 489 kilomètres, tandis que l'on trouve également au dossier une facture pour révision de la Ferrari par Ferrari Francorchamps à Bruxelles datée du 17 mars 2017 à 8 821 kilomètres pour un total de 10 081 . Simultanément, l'aile arrière droite a été repeinte par Ferrari Francorchamps pour retoucher une rayure faite en reculant de son emplacement de parking (comme le confirme par écrit le concessionnaire). Malheureusement, à la fin de sa vie, le propriétaire ne put plus conduire l'Enzo, mais prit plaisir à la regarder jusqu'à la fin alors qu'elle se trouvait, sous une housse, dans une pièce de loisirs de son domicile.
Lorsque Bonhams inspecta la voiture, la batterie était vide. Une fois une nouvelle batterie branchée, elle révéla un kilométrage de seulement 9 491 kilomètres au compteur, indiquant effectivement, que la voiture avait été peu utilisée depuis sa dernière révision (conduite chez le concessionnaire et ramenée au centre-ville de Bruxelles.) En plus de son livret d'entretien, la voiture est vendue avec :
Manuel du propriétaire original dans sa pochette
Trousse à outils
Anciens papiers d'immatriculation temporaire français (septembre-octobre 2004)
Anciens papiers d'immatriculation français
Papiers d'immatriculation belge en cours
Contrôle technique belge valide jusqu'au 21/09/2018
Certificat de conformité (CoC)
Une lettre personnelle de M. Luca di Montezemolo
Un ensemble de bagages à l'exception d'un sac que le propriétaire gardait avec lui en permanence et que son épouse conserve en souvenir de son défunt mari et de sa passion pour cette Ferrari Enzo.
Comme c'est souvent le cas avec des séries limitées qui deviennent instantanément des classiques, surtout les Ferrari, la valeur de l'Enzo n'a cessé d'augmenter depuis sa présentation et ne présente aucun signe de retombée. Elle est en haut de la liste des Ferrari modernes à collectionner et cet exemplaire choyé et peu utilisé n'ayant appartenu qu'à un seul propriétaire dans une livrée Nero Daytona ultra-rare, est absolument exceptionnel.
Purple Paddle Lot: Veuillez bien noter que ce lot est soumis à des conditions spécifiques pour pouvoir enchérir nécessitant des vérifications supplémentaires. Si vous envisagez d'enchérir sur ce lot, veuillez nous contacter à [email protected] ou appeler le +44 20 7447 7447 dès que possible afin d'éviter tout délai dans votre enregistrement.
