1963 Ferrari 250
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Baujahr1963
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Chassisnummer4571 GT
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Motornummer4571 GT
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Losnummer599
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Referenznummer27987_599
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ZustandGebraucht
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Standort
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AußenfarbeSonstige
Beschreibung
1963 Ferrari 250 GTE 2+2 Series III Coupé
Coachwork by Carrozzeria Pininfarina
Chassis no. 4571 GT
Engine no. 4571 GT
"Pininfarina and Enzo Ferrari have collaborated to make a most desirable motor car: expensive, fast and luxuriously comfortable, with a large luggage compartment. All this adds up to a Gran Turismo, with the accent on the 'Gran', par excellence. If you want to go road racing look to the Berlinetta, but for touring in the grand style, 'Two plus Two' equals near perfection." - Sports Cars Illustrated.
Intended to extend Ferrari's appeal to a sector of the market already contested by rivals Aston Martin and Maserati, the 250 GTE 2+2 debuted in the summer of 1960. Ferrari's first four-seater, the 250 GTE 2+2 was directly descended from the most commercially successful Ferrari of its day, the 250 GT. Launched in 1954, the latter featured a lighter and more-compact Colombo-designed 3.0-litre V12 in place of its Europa predecessor's Lampredi unit. The 250 GT chassis followed Ferrari's established practice, being a multi-tubular frame tied together by oval main tubes, though the independent front suspension now employed coil springs instead of the transverse-leaf type. A four-speed, all-synchromesh gearbox transmitted power to the live rear axle, while hydraulic drums looked after braking all round. Disc brakes arrived late in 1959 and a four-speeds-plus-overdrive gearbox the following year, and both were features the 250 GTE enjoyed from the start of production in 1960.
Pininfarina's brief had been to produce a 2+2 without sacrificing the 250's elegant good looks or sporting demeanour and the master stylist succeeded brilliantly with the GTE. First seen in prototype form at the 1960 Le Mans 24 Hour Race, where it served as the Race Director's car, the Ferrari 250 GTE 2+2 had its official world premiere later that year at the Paris Salon. There had been four-seater Ferraris before the 250 GTE - Ghia, Touring and Vignale all producing '2+2' designs in the 1950s - but these attempts had been compromised by the necessity of using a chassis not conceived with passenger carrying in mind and were deemed less than entirely successful. Close collaboration between Ferrari and Pininfarina in the design of Maranello's first series-production four-seater ensured that no such criticism could be levelled at the 250 GTE.
At 2,600mm in the wheelbase, the multi-tubular chassis was similar to that of the Pininfarina-designed 250 GT 'notchback' Coupé and 200mm longer that the contemporary 250 GT SWB's. Moving the engine forward by 200mm and widening the rear track by 38mm made room for two rear seats in a bodyshell which, despite its increased length, retained Pininfarina's customary classical proportions. Independent front suspension, a live rear axle, all-round disc brakes and a four-speed manual/overdrive gearbox completed the basic chassis specification, while the Tipo 128E outside-plug engine's 240bhp ensured that there was no reduction in performance despite the inevitable weight gain. Top speed was within a whisker of 140mph, while one example driven by Ferrari works driver Phil Hill and carrying two passengers, accelerated from a standstill to 100mph and back to rest in 25 seconds, a staggering achievement for an almost fully laden Grand Tourer.
A popular and highly profitable car for Ferrari, the 250 GTE progressed through three series, changes being confined mainly to the dashboard layout and the front and rear lighting arrangements, before production ceased in 1963. By that time 950 cars had been sold, making the this the most popular and commercially successful Ferrari to date.
Chassis number '4571' was completed at Maranello on 30th April 1963 finished in Rosso with Nero Connolly leather interior trim. The Ferrari was despatched to Franco Britannic Autos SA in Levallois-Peret, Paris, France and registered on 17th May 1963 to its first owner: Interocean Airways SA in Paris (see pro forma invoice on file). Subsequently the car enjoyed several owners in both France and Luxemburg, where it was registered as '29737' during the 2000s. Accompanying paperwork includes the original guarantee booklet in the name of Interocean Airways; a Massini Report; Luxemburg registration papers (cancelled); and the all-important Ferrari Classiche confirming the car is fully matching numbers.
Livrée neuve en France, certifiée Ferrari Classiche
1963 Ferrari 250 GTE 2+2 série III coupé
Carrosserie Pininfarina
Châssis n° 4571 GT
Moteur n° 4571 GT
Une des 954 construites
150e des série III construites
Vendue neuve par Franco Britannic à Paris, France
Exemplaire à numéros concordants
Rapport Massini au dossier
« Pininfarina et Enzo Ferrari ont collaboré pour construire la voiture la plus désirable ; chère, rapide et luxueusement confortable avec un vrai coffre à bagages. Tout cela associé au caractère Gran Turismo avec un accent très prononcé sur le Gran. Si vous voulez faire de la compétition, choisissez la berlinetta, mais si vous préférez le tourisme raffiné, la 2+2 est tout simplement parfaite. » Sports Cars Illustrated.
Conçue pour élargir l'attrait des Ferrari à un marché déjà disputé par ses rivaux Aston Martin et Maserati, la 250 GTE 2+2 fit ses débuts au cours de l'été 1960. Première Ferrari quatre places, elle descendait directement de la Ferrari la plus vendue à l'époque, la 250 GT. Celle-ci, lancée en 1954, recevait un V12 Colombo de 3 litres, plus compact et plus léger, à la place du bloc Lampredi de sa devancière l'Europa. Son châssis reprenait une recette éprouvée de Ferrari, un treillis multitubulaire de gros tubes ovales, la suspension avant indépendante recourant désormais à des ressorts hélicoïdaux à la place du ressort à lame transversal. Une boîte à quatre rapports tous synchronisés transmettait la puissance à l'essieu arrière rigide, tandis que des tambours à commande hydraulique aux quatre roues assuraient le freinage. Les freins à disque ne furent adoptés qu'à la fin de 1959 et une boîte à quatre rapports avec overdrive l'année suivante, deux améliorations que la 250 GTE reçut dès le début de sa production, en 1960.
Le cahier des charges enjoignait à Pininfarina de réaliser une 2+2, sans sacrifier l'allure élégante ni le comportement sportif, une tâche dont le maître carrossier s'acquitta avec brio sur la GTE. D'abord dévoilée sous forme de prototype aux 24 Heures du Mans 1960 où elle servit de « pace car » au directeur de course, la Ferrari 250 GTE 2+2 connut sa première mondiale officielle plus tard dans l'année au Salon de Paris. Il y avait déjà eu des Ferrari à quatre places avant la 250 GTE - Ghia, Touring et Vignale avaient tous proposé des versions 2+2 dans les années 1950 mais ces tentatives avaient été entravées par le recours à une châssis qui n'avait pas été conçu pour le transport de passagers et ne pouvaient pas connaitre un grand succès. L'étroite collaboration entre Ferrari et Pininfarina pour le design du premier modèle à quatre places de série de Maranello contribua à éviter toute critique à la 250 GTE.
Avec un empattement de 2 600 mm, le châssis tubulaire était identique à celui du coupé 250 GT tricorps de Pininfarin et 200 mm plus long que celui de 250 GT châssis court contemporaine. En déplaçant le moteur, la boîte de vitesses et le système de direction vers l'avant et en élargissant la voie arrière de 38 mm, il dégageait suffisamment de place pour deux passagers supplémentaires sur les sièges arrière d'appoint qui, en dépit de la longueur supplémentaire, conservait les proportions classiques habituelles de Pininfarina. La suspension avant indépendante, l'essieu arrière rigide, les freins à disque aux quatre roues et la boîte manuelle à quatre rapports avec overdrive complétaient les caractéristiques de base du châssis, tandis que le moteur Tipo 128 E à bougies latérales de 240 ch garantissait qu'il n'y avait pas de réduction des performances, malgré l'inévitable gain de poids. La vitesse de pointe était un rien au-dessous des 140 mph (225 km/h), tandis que l'exemplaire conduit par le pilote d'usine Ferrari Phil Hill avec deux passagers à bord, accéléra de 0 à 100 mph (160 km/h) et décéléra jusqu'à l'arrêt en 25 secondes, une stupéfiante performance pour une grand tourisme presque à pleine charge.
Voiture populaire et rentable pour Ferrari, la 250 GTE connut trois séries d'évolutions, la plupart concernant la disposition du tableau de bord et les éclairages extérieurs, et resta en production jusqu'en 1963. Il en avait été vendu 950, ce qui en faisait le plus gros succès commercial de Ferrari à ce moment-là.
Le châssis numéro 4571 a été achevé à Maranello le 30 avril 1963 en Rosso avec intérieur en cuir Connolly Nero. La Ferrari a été livrée à Franco Britannic Autos SA à Levallois-Peret, près de Paris, en France et immatriculée le 17 mai 1963 au nom de son premier propriétaire Interocean Airways SA à Paris (voir facture au dossier). Par la suite, la voiture connut plusieurs propriétaires en France et au Luxemburg, où elle fut immatriculée 29737 au cours des années 2000. Les papiers qui l'accompagnent comprennent le livret original de garantie au nom d'Interocean Airways, un rapport Massini, des papiers d'immatriculation au Luxemburg (périmés) et le très important certificat Ferrari Classiche confirmant les numéros concordants de la voiture.
