1957 Aston Martin DB Mark III
Coachwork by Tickford
Chassis no. AM300/3/1362
Engine no. DBA/987

Exemplaire entièrement restauré, éligible aux Mille Miglia

1957 Aston Martin DB Mark III

Carrossée par Tickford
Châssis n° AM300/3/1362
Moteur n° DBA/987

• Matching numbers moteur et châssis
• Conduite à gauche d'origine
• L'une des seulement 551 DB Mark III produites
• Livrée neuve en Californie
• Restaurée au Portugal

Deux ans après le lancement de la DB2/4 Mark II arriva la DB Mark III, dont 551 exemplaires, essentiellement des berlines, furent produits entre mars 1957 et juillet 1959. Son évolution d'aspect la plus évidente tenait à sa calandre, désormais dans l'esprit de celle de la DB3S dessinée par Bert Thickpenny, le styliste de Tickford ; elle créait la référence esthétique des Aston Martin à venir. Son avant redessiné lui donnait une allure plus imposante et son intérieur affichait un nouveau tableau de bord dont les instruments se regroupaient dans un combiné situé face au conducteur. Selon The Autocar : "Les derniers modèles, les DB Mk III, bénéficient par rapport à la DB2/4 de nombreuses améliorations et aussi d'une netteté et d'un raffinement qu'on ne saurait attribuer à une seule évolution."

Son moteur DBA de 3,0 litres avait été profondément remanié par Tadek Marek, tout juste arrivé de chez Austin, et il présentait, entre autres améliorations, un bloc cylindres rigidifié, un vilebrequin renforcé et une nouvelle culasse à soupapes agrandies. Il délivrait 164 ch en échappement simple et 181 ch avec l'échappement double disponible en option. L'embrayage et la boîte de vitesses avaient également progressé et un overdrive Laycock était disponible. Les freins à disque à l'avant étaient montés en série, à partir du châssis n° 1401, après ne l'avoir été qu'en option sur les cent premiers exemplaires. Malgré son inévitable prise de poids, la Mark III était plus rapide que toutes ses devancières et atteignait une vitesse de pointe de 193 km/h.

La DB Mark III présente par ailleurs la particularité d'avoir été la première Aston Martin à figurer dans un James Bond : c'était, dans le roman Goldfinger, la voiture de 007. C'était aussi la dernière Aston Martin construite avec le six-cylindres de l'époque de W. O. Bentley.

Elle est munie d'une copie des archives de l'usine délivrée par le BMIHT qui révèle que ce châssis 1362 à direction à gauche fut livré neuf le 16 septembre 1957 en Californie à la société Peter Santori Company Ltd. Son harmonie de teintes d'origine était blanc Broken White avec intérieur en cuir noir. La voiture était équipée de deux carburateurs SU HV6, de freins à tambour Alfin et d'amortisseurs Armstrong. On ne sait pas ce qu'a été son historique aux Etats-Unis, mais sa présence en France en 2005 est attestée et elle a connu, depuis, deux propriétaires au Portugal.

Ces deux derniers l'ont restaurée, le premier s'étant consacré aux travaux lourds sur la carrosserie, la peinture, l'habitacle, le moteur, la boîte, l'échappement, les freins, la suspension, etc., et le second aux finitions, pour mettre la voiture en état de participer à des concours d'élégance. Lors du Cascais Classic Motor Show de 2017, elle se classa deuxième. Ce magnifique exemplaire aux numéros châssis et moteur concordants est vendu avec un document d'immatriculation portugais, un Certificado de Automóvel Antigo portugais valide jusqu'en 2029 et le certificat du BMIHT déjà cité.